Archive for novembre 2009

Pas difficile.

novembre 30, 2009

http://www.youtube.com/watch?v=1-XfFEea_yM

 

Le sida.

novembre 30, 2009

la Belgique a enregistré en 2008 1079 nouveaux cas de contamination, soit le niveau le plus élevé depuis le début de l’épidémie. On dénombre aussi 128 nouveaux cas de Sida déclaré et 11 décès liés à la maladie.

http://www.espace-citoyen.be/dossiers/69-le-sida-ne-se-guerit-toujours-pas/

http://www.youtube.com/watch?v=fYyQ-VB6D-4

http://www.youtube.com/watch?v=zuHyda6UwRE

http://www.youtube.com/watch?v=aVxwGq1c8Aw

http://www.arte.tv/fr/2956190.html

 

Ghost Dog, la voie du samouraï.

novembre 30, 2009

ARTE – 20h45 – lundi 30/1        film de Jim Jarmusch avec Forest Whitaker, John Tormey, Camille, Winbush,

Sur les toits de New York, une cabane abrite un grand Noir costaud et solitaire et ses pigeons voyageurs. Ghost Dog manie le sabre et médite les aphorismes du Hagakure, bible des samouraïs du Japon ancien. Pour Louie, un parrain de la Mafia qui, un jour, lui sauva la vie, il tue avec précision et fidélité. Jusqu’au jour où, pour dissimuler ses propres agissements, le gang de Louie décide de le liquider.

http://www.youtube.com/watch?v=Q_-IuZSepPo

Rediffusions :
03.12.2009 à 00:40

www.arte.tv

 

Complément d’enquête : Les nouveaux champions de la chasse au gaspi.

novembre 30, 2009

France2 – 22h10 – lundi 30/11

A quelques jours de l’ouverture du sommet de Copenhague, gros plan sur ces Français qui n’ont pas attendu pour agir contre le gaspillage des ressources. Au sommaire :
Le scandale du pain perdu
Les Français jettent 30% du pain qu’ils achètent alors qu’il existe une filière de recyclage. Même gâchis dans les boulangeries, les supermarchés et les cantines. Des centaines de milliers de tonnes sont perdues par an.
Que la lumière… ne soit plus !
Des militants anti-néons demandent l’extinction de l’éclairage public.
Portables jetables
Des entrepreneurs collectent, retapent et revendent en Afrique les téléphones portables, polluants et bourrés de métaux rares.
Arnaque aux courants d’air
Depuis deux ans, les diagnostics énergétiques sont obligatoires quand on loue ou quand on achète un bien immobilier. Enquête sur un business en plein essor.

Villazon chante Haendel.

novembre 30, 2009

La Deux – 22h50- lundi 30/11        Concert,  par l’Ensemble des Grabieli Players, enregistré à l’église Saint-Paul de Londres, le 7 octobre 2008.

A l’occasion du 250e anniversaire de Georg Friedrich Haendel, le ténor mexicain, Rolando Villazon a choisi de chanter à Londres les arias les plus connus du fameux compositeur baroque, là où Haendel vécut la majorité de sa vie et connut ses plus grands succès.

http://www.youtube.com/watch?v=pcV2Vs83jPc

 

Le tunnel : le secret du siège de Sarajevo.

novembre 30, 2009

La Une – 22h15 – lundi 30/11      documentaire de Nedim Loncarevic, Yan de Kerorguen

1992-1995 : Sarajevo, en Bosnie, subit un siège d’une longueur inégalée dans l’histoire moderne.

Ce documentaire présente un épisode totalement méconnu du siège : dans le plus grand secret, 200 hommes ont creusé, sous l’aéroport, un étroit boyau qui fut le seul lieu de passage vers l’extérieur.

De nombreux témoins et acteurs des événements de l’époque racontent l’étonnante histoire de ce tunnel.

http://www.dzana.net/galerie/natures/sarajevo-tunnel-guerre-447.jpg

 

TOTAL et les sables bitumeux: une catastrophe écologique.

novembre 29, 2009

Les sables bitumineux : c’est quoi ?

Il s’agit de bitume très visqueux aggloméré à du schiste et du sable, à partir duquel on produit du pétrole. Ces sables bitumineux sont exploités dans des mines à ciel ouvert ou dans des gisements souterrains. Ils peuvent être extraits à l’aide de pelles mécaniques et de camions géants. Mais souvent il faut forer, chauffer le bitume en injectant de la vapeur et des solvants en profondeur, puis mélanger le sable extrait avec de l’eau chaude pour le rendre moins visqueux . Enfin, il faut le faire décanter pour en extraire le pétrole. C’est donc un processus aussi complexe que coûteux.

Actuellement, les plus vastes réserves de sables bitumineux exploitables se trouvent en Alberta (au Canada), au Venezuela et à Madagascar.

Une catastrophe écologique

Au Canada, plus de 3 000 km2 de forêts ont déjà été détruits pour produire ce pétrole. Des rivières sont détournées et polluées pour fournir les énormes quantités d’eau nécessaires à l’extraction et à l’exploitation. Les mines à ciel ouvert ont créé d’immenses lacs de déchets miniers. Des quantités colossales de gaz et de carburant sont nécessaires. Au final, les émissions de gaz à effet de serre sont énormes. La production d’un baril de pétrole issu des sables bitumineux est trois à cinq fois plus émettrice de gaz à effet de serre qu’un baril de pétrole conventionnel.

Ce n’est pas seulement l’environnement qui est détruit, c’est aussi la santé humaine qui est menacée. La présence de substances chimiques toxiques ou de métaux lourds dans les lacs et les rivières autour des sites d’exploitation compromet la qualité de l’eau potable, de même que la santé des animaux qui boivent cette eau et des poissons qui y vivent. Quand les humains consomment ces animaux ou ces poissons, ils ingèrent en même temps les substances chimiques que ceux-ci ont consommées.

Le double langage de Total

Total s’offre des campagnes de publicité pour « verdir » son image et mettre en avant ses investissements dans les énergies renouvelables. Le montant de ces investissements s’élève en réalité à 250 millions d’euros d’ici 2010. Total investit bien plus dans les sables bitumineux : 2,5 milliards de dollars à l’heure qu’il est, 20 milliards dans les vingt à venir. L’environnement n’est en aucun cas une priorité pour Total. La compagnie préfère mettre son argent dans le pétrole le plus sale et le plus cher de la planète.

Les sables bitumineux : c’est quoi ?

Il s’agit de bitume très visqueux aggloméré à du schiste et du sable, à partir duquel on produit du pétrole. Ces sables bitumineux sont exploités dans des mines à ciel ouvert ou dans des gisements souterrains. Ils peuvent être extraits à l’aide de pelles mécaniques et de camions géants. Mais souvent il faut forer, chauffer le bitume en injectant de la vapeur et des solvants en profondeur, puis mélanger le sable extrait avec de l’eau chaude pour le rendre moins visqueux . Enfin, il faut le faire décanter pour en extraire le pétrole. C’est donc un processus aussi complexe que coûteux.

Actuellement, les plus vastes réserves de sables bitumineux exploitables se trouvent en Alberta (au Canada), au Venezuela et à Madagascar.

Une catastrophe écologique

Au Canada, plus de 3 000 km2 de forêts ont déjà été détruits pour produire ce pétrole. Des rivières sont détournées et polluées pour fournir les énormes quantités d’eau nécessaires à l’extraction et à l’exploitation. Les mines à ciel ouvert ont créé d’immenses lacs de déchets miniers. Des quantités colossales de gaz et de carburant sont nécessaires. Au final, les émissions de gaz à effet de serre sont énormes. La production d’un baril de pétrole issu des sables bitumineux est trois à cinq fois plus émettrice de gaz à effet de serre qu’un baril de pétrole conventionnel.

Ce n’est pas seulement l’environnement qui est détruit, c’est aussi la santé humaine qui est menacée. La présence de substances chimiques toxiques ou de métaux lourds dans les lacs et les rivières autour des sites d’exploitation compromet la qualité de l’eau potable, de même que la santé des animaux qui boivent cette eau et des poissons qui y vivent. Quand les humains consomment ces animaux ou ces poissons, ils ingèrent en même temps les substances chimiques que ceux-ci ont consommées.

Le double langage de Total

Total s’offre des campagnes de publicité pour « verdir » son image et mettre en avant ses investissements dans les énergies renouvelables. Le montant de ces investissements s’élève en réalité à 250 millions d’euros d’ici 2010. Total investit bien plus dans les sables bitumineux : 2,5 milliards de dollars à l’heure qu’il est, 20 milliards dans les vingt à venir. L’environnement n’est en aucun cas une priorité pour Total. La compagnie préfère mettre son argent dans le pétrole le plus sale et le plus cher de la planète.

TOTAL : TOTALement irresponsable !

http://energie-climat.greenpeace.fr/greenpeace-propose-un-jeu-aux-salaries-de-total-pour-denoncer-les-sables-bitumineux

http://www.dailymotion.com/video/xaxgbo_sables-bitumineux-total-invente-la_news

Saint-Nicolas, Noël : quelques livres pour les enfants.

novembre 29, 2009

Péronnille la chevalière.         Marie Darrieussecq, Nelly Blumenthal – Albin Michel Jeunesse 2009 – 10,90€ – dès 5 ans

Péronnille combat les méchants pendant que le fils du  roi joue de la mandoline sur un balcon.

Afin de conquérir le coeur du garçon l’intrépide fillette doit réussir trois épreuves : terrasser le dragon, résoudre une énigme et trouver de la mousse à raser.

Victorieuse sur toute la ligne, Péronnille, acclamée par la foule, peut épouser le prince. Seulement voilà, celui-ci commence à faire des manières. Agacée l’héroïne choisit le célibat, prête à relever d’autres défis. Une décision peu commune qui témoigne d’un caractère bien trempé.

Marre du rose.           Nathalie Hense, Ilya Green – Albin Michel Jeunesse 2009 – 10,90€ – dès 4 ans.

Elle aime le noir, n’en déplaise aux autres filles de son âge qui adorent le rose bonbon et les princesses. Qualifiée de « garçon manqué » par sa mère l’héroïne se pose beaucoup de questions sur son identité.

Pour y répondre, elle accorde une attention particulière à ses copains, constatant avec bonheur qu’Augustin joue à la poupée et que Carl a peur de tout.

Au terme de ses observations, la narratrice se trouve plutôt réussie pour une fille. Assumant sa différence, elle décrète même qu’on n’est pas obligé d’agir comme des moutons.

Le meilleur cow-boy de l’Ouest.       Fred L. – Talents Hauts 2008 – 11,50€ – dès 3 ans.

Comme chaque année, la ville de Paloma City organise un concours en vue de désigner le meilleur cow-boy de l’Ouest. Parmi les candidats habituels, les membres du jury découvre un petit personnage. Malgré des bottes peu adaptées à sa taille, il paraît très confiant.

A raison, puisqu’il remporte haut la main les sept épreuves de ce terribles concours, révélant ainsi des qualités appréciables pour un cow-boy : il est habile au lasso, audacieux face aux Indiens et sait pousser la chansonnette. Mais ce qui surprendra le plus la foule, c’est que le vainqueur est en réalité une fille.

Barbivore.             Laetitia Lesaffre – Talents Hauts 2008 – 11,50€ – dès 3 ans.

Maxime adore s’occuper de sa poupée Gaston. Chaque jour il l’habille, lui donne à manger, la console. Bien que ce comportement soit accepté par les filles, il suscite la moquerie des autres garçons.

Pourtant ils devront se rendre à l’évidence : Maxime ne se contente pas de jouer à la poupée, il sait aussi manier l’épée. A la tête d’une armée de chevaliers et de chevalières, il vaincra le monstre Barbivore et triomphera, par la même occasion, des jugements de valeur trop hâtifs.

Hector, l’homme extrordinairement fort.       Magali Le Huche – Didier Jeunesse 2008 – 12,90€ – dès 5 ans.

N’est-il pas curieux qu’un haltérophile adopte une position digne d’une ballerine ? Bien sûr que non, car notre Hector possède plusieurs des qualités généralement attribuées  au sexe « faible ».

Une fois le spectacle terminé, il aspire ainsi à se retrouver seul pour tricoter et faire du crochet.

Si ce personnage ambivalent séduit la danseuse Léopoldine, il suscite également la jalousie des dompteurs de fauves.

Heureusement, la douceur aura raison des quolibets et de la mesquinerie.

Fille ou garçon ?           Sabine De Geef , Fleur Camerman – Alice Jeunesse 2008 – 9,90€ – dès 3 ans.

Un,jeune éléphant tente de cataloguer les gens de son entourage : les grands, les petits, ceux qui ont des rides, mais aussi les filles et les garçons. Avec ceux-ci, l’exercice prend une tournure plus complexe. Comment différencier une fille d’un garçon sans se tromper ?

Alors que l’éléphanteau croit avoir trouvé la solution, il devra vite déchanter, car la vie réserve bien des surprises.

Ainsi les filles jouent également au foot, sans parler des garçons qui sautent à la corde ou s’amusent à la poupée…

T’es fleur ou t’es chou ?         Gwendoline Raisson, Clotilde Perrin – Rue du Monde 2008 – 12 € – dès 4 ans.

Comme toutes les filles, Lila est née dans une fleur. Elle joue volontiers à la poupée, rêve de princes charmants.

Léo, lui, a été trouvé dans un chou. Du coup c’est un aventurier qui adore flirter avec le danger.

Un jour les deux enfants font la connaissance de Maël. En plus de porter un prénom mixte, celui-ci s’écarte des représentations traditionnelle du masculin. Maël est un costaud aux cheveux longs, aimant les colliers et les bisous.

Grâce à lui, Lila et Léo vont délaisser leur univers étriqué pour imaginer ensemble de magnifiques jeux : la danse des camions, la dînette-mitraillette ou encore le rugby-princesses.

 

« Oui, il y a un Apartheid en Israël », par Shulamit Aloni.

novembre 28, 2009
Article de Shulamit Aloni, que nous dédions à William Godnadel et Sammy Ghozlan, car c’est bien à eux que s’adresse l’ancienne ministre israélienne de l’Education, qui sait de quoi elle parle.

Peu soupçonnable de « gauchiseme », Shulamit Aloni, qui a reçu le Prix Israel et le prix Emi Grunzweig des Droits de l’Home de l’Association pour les Droits Civils en Israël, fait de temps à autre un constat salutaire. Elle avait ainsi déclaré, à propos des crimes israéliens, : « Il n’y a pas besoin de fours crématoires et de chambres à gaz pour perpétrer un génocide ».

Aujourd’hui, elle répond à ceux qui s’offusquent de l’utilisation du mot « apartheid » dans un article publié par Counterpunch en anglais, et traduit par Carole SANDREL pour CAPJPO-EuroPalestine :

« Oui, il y a un Apartheid en Israël

Par Shulamit Aloni

L’autosatisfaction juive est tellement banale parmi nous que nous ne parvenons pas à voir ce qu’il y a juste sous notre nez. Il est tout simplement inconcevable que les victimes ultimes, les Juifs, puissent se livrer à de mauvaises actions. Pourtant, l’Etat d’Israël pratique son propre Apartheid, extrêmement violent, à l’égard de la population palestinienne.

L’attaque lancée par les institutions juives américaines contre l’ancien président Jimmy Carter résulte de ce qu’il ose dire cette vérité connue de tous : à travers son armée, le gouvernement d’Israël pratique une forme sauvage d’Apartheid dans les territoires qu’il occupe. Son armée a fait de chaque village et de chaque ville palestiniens un camp de détention emmuré, ou interdit. Tout cela est fait pour garder l’œil sur les mouvements de la population, et pour rendre sa vie difficile. Israël impose même un couvre-feu total toutes les fois que les colons, qui ont illégalement usurpé la terre des Palestiniens, célèbrent leurs fêtes ou paradent.

Pour peu que ce ne soit pas suffisant, les généraux qui commandent la région émettent fréquemment des ordres supplémentaires, règles, instructions et décrets (n’oublions pas : ce sont les seigneurs de la terre). Actuellement ils ont encore réquisitionné d’autres terres afin de construire des routes « pour Juifs seulement ». Routes merveilleuses, routes spacieuses, routes bien pavées, brillamment éclairées la nuit, tout cela sur une terre volée. Quant un palestinien conduit sur une telle route, son véhicule lui est confisqué et il est renvoyé sur son chemin à lui.

Un jour, j’ai été témoin d’une telle rencontre entre un conducteur et un soldat qui notait des renseignements avant de confisquer le véhicule et de renvoyer son possesseur sur son chemin. « Pourquoi ? » ai-je demandé au soldat. « C’est un ordre. Cette route n’est destinée qu’aux Juifs », a-t-il répondu. J’ai voulu savoir où était le panneau l’indiquant et informant d’autres conducteurs de ne pas l’utiliser. Sa réponse fut pour le moins étonnante : « C’est de sa responsabilité de le savoir, en outre, que voulez-vous que nous fassions, mettre un panneau ici et laisser un reporter ou un journaliste antisémite prendre une photo pour qu’il puisse montrer au monde entier que l’Apartheid existe ici ? ».

Evidemment il n’y a pas d’Apartheid ici. Et notre armée est « l’armée la plus morale du monde » comme nos commandants nous le disent. Il suffit de dire que chaque ville et chaque village sont transformés en centres de détention et que chaque entrée, chaque sortie ont été fermées, les coupant des voies à grande circulation. Au cas où il ne suffirait pas que les Palestiniens n’aient pas l’autorisation de circuler sur des routes « pour Juifs seulement », sur leur terre, le GOC (NdT : quartier général multi commandements) actuel a jugé nécessaire de cogner encore plus sur les natifs, et sur leur propre terre, avec un « plan ingénieux ».

Des militants humanitaires ne peuvent pas non plus assurer le transport des Palestiniens.

Le major Général Naveh, renommé pour son patriotisme exemplaire, a émis un nouvel ordre. Prenant effet le 19 janvier, il interdit de convoyer des Palestiniens sans permis. Cet ordre établit que les Israéliens n’ont pas le droit de transporter des Palestiniens dans des véhicules israéliens (enregistrés en Israël sans distinction de la plaque minéralogique qu’ils portent) à moins d’avoir reçu une permission explicite pour le faire. Ce permis concerne le conducteur comme le passager palestinien. Evidemment rien de tout cela ne s’applique à ceux dont le travail bénéficie aux colons. Eux et leurs employeurs recevront naturellement le permis requis pour pouvoir continuer à servir les seigneurs de la terre, les colons.

Est-ce que le président Carter, homme de paix, se trompait vraiment quand il concluait qu’Israël créait un Apartheid ? Exagérait-il ? Est-ce que les leaders de la communauté juive des Etats-Unis reconnaissent la Convention Internationale pour l’élimination de toutes les formes de Discrimination Raciale du 7 mars 1966, dont Israël est signataire ? Est-ce que les juifs des Etats-Unis qui ont lancé une bruyante et injurieuse campagne contre Carter, supposé avoir diffamé la nature d’Israël, sa nature démocratique et humaniste, ne connaîtraient pas la Convention Internationale pour la Suppression et les sanctions contre le Crime d’Apartheid du 30 novembre 1973 ? L’Apartheid y est défini comme un crime international, qui entre autres, inclut l’usage de différents outils légaux pour soumettre différents groupes raciaux, privant ainsi les gens de leurs droits humains. Est-ce que la liberté de circulation n’est pas l’un de ces droits ?

Dans le passé, les chefs de la communauté juive des Etats-Unis étaient très au fait du sens de ces conventions. Pour une mystérieuse raison, pourtant, ils sont convaincus qu’Israël a le droit d’y contrevenir. C’est parfait de tuer des civils, des femmes et des enfants, des personnes âgées, des parents avec leurs enfants, délibérément ou non sans en assumer la responsabilité. Il est permis de voler leurs terres aux gens, de détruire leurs moissons, et de les encager comme des animaux de zoo. Désormais, les volontaires des organisations humanitaires israéliennes et internationales ont l’interdiction d’assister une femme qui accouche en la transportant à l’hôpital. Les militants (de L’association israélienne des droits de l’Homme) Yesh Din ne peuvent pas emmener un palestinien qu’on a volé et battu au poste de police pour porter plainte. (Les postes de police sont situés au cœur des colonies). Qui peut croire que ce n’est pas l’Apartheid ?

Jimmy Carter n’a pas besoin de moi pour défendre sa réputation souillée par les responsables d’une communauté israélophile. Le problème c’est que leur amour d’Israël déforme leur jugement et les empêche de voir ce qu’il y a en face d’eux. Israël est une puissance occupante qui depuis 40 ans oppresse un peuple indigène, qui a le droit à une existence souveraine et indépendante tout en vivant en paix avec nous. Nous devrions nous rappeler que nous aussi avons utilisé le terrorisme contre une domination étrangère parce que nous voulions notre propre état. Et la liste des victimes de la terreur est longue et considérable.

Nous ne nous bornons pas à nier au peuple (palestinien) ses droits de l’homme. Nous ne faisons pas que leur voler leur liberté, leur terre et leur eau. Nous appliquons des punitions collectives à des millions de gens et même, dans une frénésie de vengeance, nous détruisons l’alimentation en électricité d’un million et demi de civils. Qu’ils « restent dans le noir » et « qu’ils crèvent de faim ».

Des employés ne peuvent recevoir leur salaire parce qu’Israël détient 500 millions de shekels appartenant aux Palestiniens. Et après tout ça nous restons « blancs comme neige ». Il n’y a pas de faute morale à nos actions. Il n’y a pas de séparation raciale. Il n’y a pas d’Apartheid. C’est une invention des ennemis d’Israël. Hourra pour nos frères et sœurs des Etats-Unis ! Votre dévotion est très appréciée. Vous nous avez vraiment lavés d’une vilaine tache. Maintenant nous pouvons continuer à nous sentir guillerets tandis que bardés de nos certitudes, nous opprimons le peuple palestinien, avec l’aide de « l’armée la plus morale du monde »

http://www.counterpunch.org/aloni01082007.html

http://europalestine.com/spip.php?article4527

 

La cité perdue d’Akhénaton.

novembre 28, 2009

ARTE – 21h35 – samedi 28/11      documentaire de J H Fischer

Époux de Néfertiti et « inventeur » du monothéisme, Akhénaton a fondé la cité de Tell-Amarna, qui continue de passionner les archéologues.

À mi-chemin entre Thèbes et Memphis, non loin du Nil, les falaises forment un vaste hémicycle. C’est là qu’Aménophis IV, devenu Akhénaton (vers 1370 – vers 1337 avant J.-C.) fait jeter les fondations d’une nouvelle capitale : en un temps record, il fait bâtir des palais, des temples, des habitations… L’adorateur du dieu unique Aton initie une esthétique qui révolutionne la représentation des corps et des visages – que l’on présente aujourd’hui sous le nom d’art amarnien. Sur le site de l’ancienne cité, une équipe de chercheurs vient de mettre au jour trente-cinq squelettes d’hommes, de femmes et d’enfants. Leur étude va permettre de mieux connaître la vie quotidienne des Égyptiens sous le règne d’Akhénaton et peut-être de comprendre pourquoi la civilisation qu’il a fondée ne lui a pas survécu.

Rediffusions :
29.11.2009 à 14:50
02.12.2009 à 10:45

www.arte.tv

http://www.youtube.com/watch?v=pbBbrhQ4WQA