Après un débat vif, les députés ont voté la loi sur le certificat d’obtention végétale, qui supprime le droit de ressemer librement sa propre récolte sans verser de taxe. Les élus UMP, et le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, ont rejeté tous les amendements proposés par l’opposition de gauche. L’industrie semencière peut être satisfaite, tandis que la Confédération paysanne appelle à l’abrogation de la loi, et à son boycott.
« Selon notre bon ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, 200 000 étrangers nous envahiraient tous les ans. Et si ça continue, va falloir que ça cesse !
C’est une interviouve comme on les aime. Dimanche, Claude Guéant était l’invité de l’émission Le Grand rendez-vous Europe 1/I-télé/Le Parisien.
Morceaux choisis : « Nous acceptons sur notre sol chaque année 200.000 étrangers en situation régulière. C’est l’équivalent d’une ville comme Rennes, c’est deux fois Perpignan« . Brrhh, ça fait peur ! « Moi aussi je trouve que c’est trop« , a-t-il ensuite expliqué, validant du même coup le point de vue de Marine Le Pen. Avant de rappeler son objectif de diminuer ce chiffre de 10% en un an… « et nous allons tenir cet objectif« , a-t-il ajouté à l’attention des quelques mécréants qui pourraient émettre l’hypothèse (saugrenue bien évidemment) que ce gouvernement ne tient pas ses promesses…
« Les statistiques, je n’y crois que lorsque je les ai moi-même falsifiées » disait Churchill…
Les assauts violents de la police à travers les États-Unis ne sont pas une coïncidence. « Occupy » a touché la corde sensible de notre classe politique : l’argent.
Les Américains de toutes tendances sont encore choqués par les images cette semaine de brutalités policières sans précédent au cours d’une vague de répression coordonnée contre les manifestants pacifiques d’Occupy Wall Street (OWS) à travers le pays. Des images d’une dame âgée recevant un jet de gaz poivré au visage et d’étudiants pacifiques qui n’offraient aucune résistance arrosés de gaz poivré par des phalanges de policiers antiémeutes ont fait le tour d’internet ; des images de jeunes femmes – apparemment ciblées à cause de leur sexe – hurlant et trainées par les cheveux par des policiers en tenue antiémeutes ; un jeune homme, sonné et saignant à profusion de la tête, ont fait surface au cours de l’évacuation effectuée en pleine nuit du Parc Zuccotti.
Et au moment où les Américains pensaient avoir tout vu – une sur-réaction des maires et des polices municipales dans différentes villes en même temps – l’image s’est assombrie. L’Union Nationale des Journalistes et le Comité pour la Protection des Journalistes ont porté plainte pour une implication possible des autorités fédérales qui semblent viser les journalistes. Le New York Times raconte que « des flics New Yorkais ont arrêté, battu, rossé, jeté à terre et balancé une barrière sur des journalistes et des photographes » qui couvraient les manifestations. La police de NY a demandé à des journalistes de s’identifier : sur ce, la police les a emmenés, sous la menace d’une arrestation, à l’écart des évènements qu’ils couvraient. D’autres journalistes portant des laisser-passer ont été arrêtés et brutalisés par les policiers, et après avoir été informés – à tort – par la police qu’il était « illégal de prendre des photos du trottoir ».
La colère gronde devant l’Assemblée Nationale ce 28 novembre alors qu’est examinée une proposition de loi qui remet en cause le droit de ressemer librement sa propre récolte. Que s’est-il dit au Sénat lors de son examen en juin dernier ? Quels positionnements ont adopté les différents groupes politiques ? Décryptage.
« Ce projet de loi remet en cause des siècles d’émancipation paysanne construite sur la contestation du servage ». La colère des membres de la Confédération Paysanne ne faiblit pas alors que s’ouvre l’examen du projet de loi sur les « obtentions végétales » à l’Assemblée Nationale ce 28 novembre. Une véritable dîme sur les semences qui entrave le droit de ressemer librement et rend les paysans captifs des multinationales semencières. Derrière cette proposition de loi, on trouve le sénateur UMP Christian Demuynck. Comment ce proche de Nicolas Sarkozy justifie t-il ce projet de loi ?
Un employé d’un magasin de la chaîne d’hypermarchés américaine Wal-Mart situé à Long Island, dans la banlieus de New York, a été piétiné et tué lorsqu’une foule de clients ont brisé la porte du magasin à l’ouverture d’une journée de soldes.
Salah Hamouri ne sera pas libéré aujourd’hui, date pourtant convenue après bientôt 7 ans de prison pour délit d’opinion. Le jeune franco-palestinien n’a commis aucun délit, mais il paye pour ses idées contre l’occupation et la colonisation. Il paye aussi le fait que le gouvernement français a choisi de soutenir cette occupation plutôt que ses victimes, même si elles ont la nationalité française. Nos dirigeants ont soutenu un soldat de l’armée d’occupation israélienne, dans laquelle ils autorisent tous les jours des Français à aller servir. Mais ils ont abandonné Salah, comme toutes les autres victimes de l’Etat criminel d’israël. Ils n’ont même pas pris de sanctions contre Israel, qui a blessé il y a quelques jours le consul adjoint de la France à Gaza, ainsi que sa fille et sa femme. Alors, pourquoi s’attendre à ce qu’ils défendent Salah ?
Depuis que le docteur Dirk Van Duppen (PTB) a, dans son livre La guerre des médicaments (Aden, 2005), proposé d’appliquer chez nous le système d’appel d’offres public en vigueur en Nouvelle-Zélande – qui fait baisser radicalement le prix des médicaments –, ce modèle nommé « kiwi » a figuré à de nombreuses reprises à l’agenda politique belge. En 2005, il semblait même que le Parlement voterait une « loi kiwi ». C’était compter sans la très puissante industrie pharmaceutique et son lobby… Avec l’aide de certains politiciens, elle a réduit le modèle kiwi originel à quelques dérisoires « mesurettes ». Histoire d’un projet tué par les grands intérêts financiers. Mais qui reste actuel, vu l’économie de 1,5 milliard que la mesure permettrait de réaliser.
Le parti NOP (Narodowe Odrodzenie Polski) vient de faire accepter son logo, de longue lutte. Et pour cause, ce dernier est ouvertement homophobe, tout comme le slogan qui lui est associé: « Zaka Pedalowani » qu’on pourrait traduire par « tarlouzerie interdite ».
Le tribunal correctionnel de Bruxelles a condamné lundi la société anonyme Eternit à dédommager la famille d’une victime de l’amiante à hauteur de 250.000 euros.