« Aujourd’hui Moise dit aux barons : Après les années de vaches grasses ce seront des années de vaches encore plus grasses ! Et son directeur de la communication aux peuples : Dans ces années de vaches maigres, il va falloir vous serrer la ceinture 5 ans ! Et après, crient les peuples ! !!! Après, vous serez habitués !!! » – Coluche
– Réflexions antiproductivistes contre la fuite en avant libérale.
Le néolibéralisme a-t-il vaincu le marxisme ? Idéologiquement ? Politiquement ? Y a-t-il d’autres options pour mettre un terme à la domination du marché et à la marchandisation ? On s’attardera ici sur la lutte des classes et quelques-unes de ses conditions.
(Ce texte est paru dans une version légèrement différente dans l’édition de l’été 2012 du magazine BLE de Bruxelles Laïques.)
Inscrite dans une vision antagoniste de l’histoire qui oppose les possédants au prolétariat, la lutte des classes est une dynamique qui doit voir aboutir une société sans classes après la dictature du prolétariat. Elle est irréductiblement liée au développement des forces productives, qui vont d’une part accroître la contradiction entre les deux classes aux intérêts divergents et d’autre part déployer l’appareil de production dont la future appropriation prolétarienne est une condition de la société communiste sans classes.
Il y a des moments où la franchise devient un devoir, et pas seulement pour le boy scout. Je me dévoue, je mets les pieds dans la flaque de gazole : ce projet de baisse du prix des carburants est une « Total » mauvaise idée ! Le gouvernement Hollande-Ayrault devrait, au contraire, augmenter les tarifs, et de façon substantielle… Quand je tiens ce discours, mes interlocuteurs me croient fou. Ils ont peut-être raison sur le fond, mais je persiste, parce que je vais dans le sens de l’histoire.
Willy Demeyer ne veut plus de soupes populaires sur la voie publique. “C’est notre devoir de le faire”, répond le responsable salutiste Christian Lebeau.
Depuis six mois, l’Armée du salut de Liège tient une soupe populaire tous les mercredis pendant deux heures sur la place Saint-Lambert. Elle n’en a pas l’autorisation mais sa présence est tolérée par la Ville. Fin mars, la semaine de la visite des inspecteurs du Bureau international des expositions à Liège, l’Armée du salut s’est vue demander de plier bagages. Christian Lebeau, le responsable des colis alimentaires, a alors introduit une demande d’autorisation officielle pour pérenniser cette action envers les plus démunis, mais celle-ci vient de lui être refusée.
« Quand je donne à manger aux pauvres, ils disent que je suis un saint. Quand je demande pourquoi les pauvres sont pauvres ils disent que je suis un communiste. » (Don Hlder Camara)
C’est la rentrée ! Il est donc plus que temps d’interrompre ma longue léthargie estivale….
Sur France Inter hier matin, ça démarrait fort : ils avaient invité Jean-Claude Trichet, cet odieux nabab qui n’a pas son pareil pour te faire sentir qu’il fait partie des Maîtres du Monde, alors que toi, pauvre merde, déjà que tu ne comprends rien à la finance, tu devrais t’estimer heureux qu’il daigne te parler afin de tenter de te sortir de ton ignorance crasse.
Alors que Londres accueille les Jeux paralympiques, à Athènes le parti d’extrême-droite Aube Dorée se répand en incitations à la haine contre les personnes handicapées et les homosexuels, après s’en être pris aux immigrés et aux minorités ethniques. Le gouvernement grec et l’Union européenne ferment les yeux sur ce phénomène qui n’est pas sans rappeler la montée du nazisme en Allemagne.
« Le fascisme n’a pas été pulvérisé. Il a été intériorisé et ressort un peu partout, partout un peu. » (Henri-Frédéric Blanc – Printemps dans un jardin de fou)
L’association Kokopelli conserve une collection unique de plus de 2 200 variétés de plantes potagères, céréalières, médicinales, condimentaires, ornementales …
Elle a été condamnée par le Tribunal de Grande Instance de Nancy et la Cour de Justice de l’Union Européenne, pour concurrence déloyale vis-à-vis de l’entreprise Graines Baumaux.
Le 29 septembre la Ville de Grigny se fera receleuse en achetant des graines interdites à Kokopelli. Elle les distribuera à la population et aux 600 participants du Colloque sur la Désobéissance que le maire, René Balme, co-organise avec Paul Ariès, directeur du Sarkophage.