Aujourd’hui les médias sont, comme l’avait décrit le père de la propagande, Edward Bernays, « un gouvernement invisible ». Ils font partie du gouvernement. Ils défendent les intérêts du gouvernement. Le premier ministre est un chargé de relation publique de profession, et pas des meilleurs. C’est tout ce qu’il est. Il ne doit pas être pris au sérieux, c’est juste son rôle. Cette position lui confère certains aspects du pouvoir. Mais le véritable pouvoir réside dans la propagande et les médias. C’est aujourd’hui le cas sur la planète entière.
Les derniers espaces verts de la Région de Bruxelles-Capitale sont progressivement et méthodiquement bétonnés, comme l’indique la comparaison de cartes vues du ciel. Les parcs, bois, friches, potagers, et les dernières terres arables sont de moins en moins nombreuses à échapper au travail des bulldozers et à l’appétit insatiable des promoteurs immobiliers.
Les pays les plus touchés par les ravages du virus Ebola font face à des crises sanitaires majeures. Celles-ci sont la conséquence directe des mesures structurelles orchestrées depuis plus de trente ans par le FMI et la Banque mondiale. L’annulation des dettes des pays du Sud doit être une priorité.
Pas une semaine ne se passe sans que la liste des politiciens-voleurs pris la main dans le sac ne s’accroisse d’un, deux ou trois noms… La roue de la fortune mal acquise tourne, tourne… et s’arrête, un jour en France, un jour en Italie, un jour au Luxembourg, un jour en Espagne. Jamais, paraît-il, on a autant lutté contre la corruption, et jamais on a vu autant de valeureux combattants mourir dans la tranchée des malversations. Une fois à gauche, une fois à droite… le justicier masqué est bien obligé de répartir ses coups pour éviter qu’on ne l’accuse de partialité.
Lors de la Conférence environnementale réunie à l’Élysée le 27 novembre, et en raison du drame de Sivens, la mort de Rémi Fraisse, le chef de l’État s’est fendu d’un discours qui se voulait novateur. On peut faire l’hypothèse qu’il est parfaitement sincère dans sa proposition, mais cet assaut de « démocratisme » tombe une nouvelle fois à plat. On finit par se demander – encore que l’on se le demande de moins en moins – s’il n’y a pas chez les politiciens une manière de penser totalement obsolète, et en particulier en matière d’écologie.
Obligation envers les autres membres, la solidarité témoigne de la solidité d’une communauté. C’est pourquoi l’affaiblissement des mécanismes de sécurité sociale, telle la baisse des prestations familiales concoctée par le gouvernement français, affecte la cohésion nationale. Par l’égale dignité des citoyens qu’il met en œuvre, ce principe juridique forme le socle du développement humain.
1° Réponse courte : parce qu’ils sont formés comme ça et que tous ne réagissent pas contre cette formation. (Oui, il y en a qui réagissent et qui se comportent bien. Beaucoup. Mais ils n’ont pas la parole.)
2° Réponse longue :
Transgression et trahison
Qu’elle soit physique ou verbale, toute maltraitance médicale est intolérable. Car il ne s’agit pas d’une maltraitance « tout venant » (intolérable elle aussi) mais de celle qu’exerce une personne de confiance. C’est une transgression et une trahison.
Le contrat implicite que passe tout.e patient.e qui consulte un médecin consiste à lui accorder sa confiance (et à se « mettre à nu », au propre et au figuré) dans l’attente d’être au minimum écouté.e, rassuré.e et informé.e – non pour être insulté.e ou rabroué.e. C’est pourtant ce qui se produit, très souvent, en France.
C’est l’ouverture de la 30ème campagne d’hiver des Restos du Cœur, magnifique ! Avec un million de personnes accueillies lors de la précédente campagne et 130 millions de repas servis dans les 2 090 centres, les Restos du Cœur tiennent bon dans un contexte il est vrai favorable à ce genre d’activité… Les perspectives de croissance sont importantes, c’est une entreprise en plein essor qui fait mieux d’années en années, qui pulvérise tous ses records, à ce rythme elle finira cotée en bourse. Cette petite entreprise ne connait pas la crise, mieux, elle vit de la crise ! Car la pauvreté progresse à grand pas et le nombre d’exclus est en constante augmentation grâce à la persévérance et l’effort soutenu de nos gouvernants !
Après le Canada, les Etats-Unis et la Suisse, la location de sapins de Noël naturels arrive sur le marché français, même si elle se limite encore à une clientèle ultra-minoritaire de familles franciliennes.