par Julien Salingue, Vincent Bollenot
Qu’un journal affirme ses opinions réactionnaires, c’est bien là son droit et il n’y a pas de quoi s’en étonner ou s’en émouvoir. Mais lorsqu’un « magazine » – fût-il polémique et très à droite – propose un « dossier » de trente pages sur un sujet aussi complexe et important que le féminisme, et qu’il utilise les pires procédés pour ridiculiser ce combat, la critique s’impose.
Au-delà de l’idéologie qu’il véhicule, le dossier de Causeur consacré à la « terreur féministe » (sic), puisque c’est de lui dont il s’agit, concentre ainsi, à de rares exceptions près, les pires pratiques journalistiques – s’il nous est encore permis de parler de journalisme : caricatures, clichés, raccourcis, amalgames, refus de donner la parole à celles dont on parle, etc.
Un modèle du genre donc, qui permet au magazine dirigé par Élisabeth Lévy de propager un discours empreint d’idéologie réactionnaire [1] sous couvert d’ « enquête » journalistique.
La suite sur : http://www.acrimed.org/article4728.html
Étiquettes : Causeur, féminisme, journaliste, magazine
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