Alléchées par la progression du marché des produits d’agriculture biologique, les grandes enseignes de distribution s’y engouffrent, avec leur logique de volume et de produits standardisés. Menaçant d’industrialiser la bio et d’en perdre les valeurs.
Il y a un peu plus d’un an, en septembre 2015, le « Forum des travailleurs pour la mémoire, la vérité, la justice et la réparation », composé de mouvements syndicaux, de défenseurs des droits humains et d’avocats, déposait une plainte auprès du ministère public fédéral contre l’entreprise Volkswagen.
3 octobre. Il commence à faire froid. Chez les D., le p’tit dernier, le seul homme du foyer, a les yeux rivés sur le calendrier. La vie ne fait pas de cadeau quand une famille doit 5000 euros à un bailleur, autoproclamé social, qui a soigneusement collectionné toutes les décisions de justice nécessaires à sa petite sucrerie du mois d’octobre : une expulsion juste avant le début de la trêve hivernale.
Produire ou servir plus, avec moins : c’est l’injonction faite à tous les travailleurs, des chaînes de montage automobiles aux couloirs des hôpitaux, en passant par les salles de classe ou les bureaux de poste. A la souffrance de ces boulots dégradés, s’ajoute la précarité grandissante de travailleurs qui quittent le salariat pour la « liberté » de l’auto-entrepreunariat. Une violence sociale féroce dans laquelle les journalistes Julien Brygo et Olivier Cyran ont plongé pour écrire leur ouvrage Boulots de merde. Ils y décrivent l’âpre quotidien de celles et ceux qui exercent des métiers difficiles et souvent utiles, à comparer avec certains boulots très bien payés et plutôt confortables, mais qu’ils jugent socialement nuisibles. Entretien.
Une milice islamiste soutenue par les États-Unis dans le sud de la Syrie a été fournie en missiles sol-air portatifs, les fameux « manpads ». Ces armes sont capables d’abattre les avions du gouvernement syrien ainsi que les avions de guerre russes, qui ont joué un rôle de premier plan en fournissant un soutien aérien à l’armée syrienne contre les « rebelles » liés à Al-Qaïda.
John Pilger a couvert la guerre du Vietnam pendant dix ans lorsqu’il était encore un jeune journaliste. Depuis lors, il a mis en lumière ce que cachaient les nombreux conflits et s’est avéré être l’un des analystes les plus fiables en termes de politique internationale ainsi qu’un cinéaste talentueux. En tant qu’ennemi juré de la guerre de propagande, il a salué l’action des lanceurs d’alerte qui ont exposé les terribles abus des gouvernements occidentaux commis avec le silence complice et parfois même l’appui des grands médias. Dans cette entrevue exclusive qu’il a accordée à Investig’Action, John Pilger nous parle de son nouveau film “La guerre à venir contre la Chine”. Il nous interpelle également sur les dangers actuels d’un déploiement de la guerre nucléaire qui menacerait l’humanité toute entière.
Salim Lamrani est spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis. Il explique les raisons de l’aura de Fidel Castro et la place du leader de la révolution dans une société en mutation.
Ce jour-là Caro m’a rejointe dans la cour de récré avec le visage bouffi et le nez rouge de ceux qui ont déjà trop pleuré. Elle m’a juste dit : « c’est la dernière fois qu’on se voit » et ses yeux se sont de nouveau noyés.
Marie-Pierre d’Udekem d’Acoz, née Verhaegen, est historienne diplômée de l’Université de Gand. En 2001, elle avait publié Pour le Roi et la Patrie. La noblesse belge dans la résistance, une étude qui fut saluée pour sa rigueur scientifique. Sa rencontre, en 2004, avec la grande résistante Andrée De Jongh, a donné naissance au début de cette année à une biographie magistrale de celle qui fut sans doute la plus grande résistante belge de la Seconde Guerre mondiale. Elle aurait eu cent ans ce 30 novembre. Le « hic » est que la Belgique officielle ne fera strictement rien ce mercredi pour lui rendre hommage.