par Alexandre Penasse
a question était simple, consistant à savoir « quelle légitimité démocratique il y a à prendre certaines décisions quand la plupart des membres qui décident et réfléchissent font partie des multinationales et du monde de la finance ». Nous étions le 15 avril, lors de la conférence de presse suivant le Conseil National de Sécurité, en pleine crise du Coronavirus. Si cette question ne nécessitait pas un talent particulier pour qu’on puisse la comprendre, nous n’attendions toutefois pas véritablement de réponse, sachant que celle-ci était pour eux impossible : on ne peut assurer conjointement le bien commun et les retours sur investissement, dans le domaine de la santé peut-être encore davantage. Il s’agissait donc de donner la preuve, à un moment où l’audience était à son comble – ce qui ne nous est jamais donné en tant que média libre –, que leur discours n’est que gesticulation spectaculaire, sorte de plan de com pour occulter ce qu’ils sont et qui ils servent réellement.
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