Voici que tombent les premières nouvelles de “J’veux du soleil”, le film de François Ruffin et Gilles Perret, et c’est une catastrophe… pour Macron et son monde !
Un grand film d’amour en gilet jaune à partir du mercredi 3 avril sur les écrans de cinéma partout en France.
Quelques propos saisis au vol dans le vidéo-bulletin Ruffin.
Les gens voient de l’émotion, ils pleurent et ils rient. À la fin ils sortent heureux et combatifs. (Gilles Perret)
En plus ça peut dispenser de l’énergie. Est-ce que ça va être une bombe à fragmentation de joie et de colère qu’on vient déposer aux quatre coins du pays ? C’est l’enjeu. Au delà du bon moment de cinéma, est-ce que ça file la patate aux gens et qu’ils se disent – parce qu’il y a quand même un grand méchant président aussi dans notre film – ils se disent qu’ils se sentent rechargés d’énergie pour retourner faire quelque chose ce printemps ? (François Ruffin)
A Kaboul en Afghanistan, quatre étudiants assoiffés de vie, décident d’accomplir un projet audacieux : rénover un cinéma abandonné, qui a miraculeusement survécu à 30 ans de guerre. Racontée dans Kabullywood, un film dont Basta ! est partenaire, leur histoire nous rappelle que dans les années 1970, la capitale afghane était un haut lieu de la culture. « Le film a réussi à voir le jour alors même que les conditions de tournage en Afghanistan ont été très difficiles – attaques, menaces de mort, incendie, problèmes avec les autorités locales, budget faible, coupures de courant », raconte le réalisateur Louis Meunier. Entretien.
Ce film révèle le décalage entre la réalité de terrain du travail social et les décisions parfois maladroites venant du haut, qui au lieu de réduire la précarité, essayent de la cacher de manière peu subtile.
Si le film Demain a été un tel succès et qu’il a touché tant la société civile que les décideurs politiques et le monde marchand, pourquoi les résultats sont-ils aussi minces ? Désolé, le film Après Demain ne vous apportera pas de réponse, même s’il est obligé de faire un constat d’échec du bout des lèvres. Pire : le nouveau documentaire de Cyril Dion, accompagné cette fois par la journaliste environnementale Laure Noualhat, est confus, trompeur et très intéressé. Ils y confirment l’indigence de leur analyse économique et politique, mais aussi l’incapacité à se défaire de leurs œillères. La caution « autocritique » qu’aurait dû apporter Noualhat fait un « flop » qu’on ne saurait attribuer qu’à l’ (auto)censure ou à l’ignorance. Essayons de comprendre.
« La politique étrangère américaine est ignoble car non seulement les États-Unis viennent dans votre pays et tuent tous vos proches, mais ce qui est pire, je trouve, c’est qu’ils reviennent vingt ans plus tard et font un film pour montrer que tuer vos proches a rendu leurs soldats tristes. » – Frankie Boyle, humoriste écossais
La publication d’Hollywood propaganda de Matthew Alford est assurément la bienvenue, tant les travaux récents sur le pouvoir idéologique du cinéma américain sont rares en français, a fortiori quand il est question de la politique étrangère des États-Unis et des guerres qui lui sont consubstantielles. Pour la première fois un ouvrage analyse de façon approfondie et documentée ce soft power au service de l’hégémonie américaine, passant en revue des dizaines de films sortis depuis le début des années 1990.
Véritable essai philosophique à propos de la condition des êtres humains, La Particule humaine, nouveau film en noir et blanc du réalisateur turc Semih Kaplanoğlu, interroge subtilement l’avenir de l’humanité dans un monde en déclin. Sans céder aux excès de la science-fiction et aux fantasmes, l’auteur s’adresse aux spectateurs avec une question centrale : que sommes-nous une fois que tombe le vernis technologique qui nous entoure et que reste-t-il de nous quand la société se décompose ?
En 1973, les mineurs de Brookside, dans le comté de Harlan au Kentucky, décident d’adhérer aux syndicats des Mineurs unis d’Amérique, l’UMWA. La compagnie qui les embauche refuse de signer la convention collective. C’est le début d’une longue et terrible grève, qui est racontée dans ce documentaire par Barbara Kopple, qui vécut avec son équipe au sein des communautés minières durant toute la durée du conflit.
Le film Free Speech, Parler Sans Peur, interroge nos sociétés contemporaines au cœur et pose une question fondamentale à travers le regard de Tarquin Ramsay, jeune réalisateur de 23 ans : quel est le prix que nous payons lorsque nous renonçons à une partie de notre liberté d’expression ?
« Si nous ne croyons pas à la liberté d’expression de ceux que nous méprisons, alors nous n’y croyons pas du tout. » (Noam Chomsky)
« Parler de liberté d’expression n’a de sens qu’à condition que ce soit la liberté de dire aux gens ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre. » (G. Orwell)