Les aliments pourraient bientôt avoir eux aussi une étiquette environnementale, dite « écoscore ». Mais pour l’instant, la méthode choisie a tendance à privilégier les produits issus de l’agriculture intensive, qui pourraient être ainsi mieux notés que le bio.
Les organisations craignent donc que les données d’Agribalyse soient utilisées par « certains acteurs de l’agroalimentaire (…) à des fins de greenwashing (écoblanchiment). »
La faim plus meurtrière que le coronavirus : 600 millions de personnes souffraient de la faim en 2019, dont 149 millions de manière critique.
Leur nombre pourrait atteindre 270 millions en 2020 à cause des impacts économiques et sociaux de la pandémie.
18 milliards de $ reversés aux actionnaires de 8 géants de l’agroalimentaire en 2020, soit 10 fois le montant de l’appel de l’ONU pour enrayer la faim due à la pandémie (Source : Oxfam Belgique).
Le nouveau label « Haute valeur environnementale » (HVE), bien moins exigeant que le label bio, bénéficie d’un soutien massif des pouvoirs publics. Des organisations dénoncent une « illusion de transition ».
En France, le Black Friday est reporté, mais les droits des salariés d’Amazon restent bradés ! Le géant américain du commerce en ligne prend pour cible les membres de son personnel qui réclament de meilleures conditions de travail et davantage de sécurité et tente de les intimider en limitant leur droit de se syndiquer. À nos côtés, interpellez directement son PDG Jeff Bezos, pour l’appeler à respecter et à protéger les droits des salariés d’Amazon.
Les Français sont les premiers consommateurs de viande de veau au monde et les seconds producteurs européens. Cette filière industrielle écoutée par les pouvoirs publics dissimule mal les raisons de son succès : l’exploitation et la maltraitance animales au nom de la productivité.
Le développement de la vigne dans les colonies israéliennes et de la vente en Europe des vins qui en sont issus, présentés comme des vins d’Israël, participe à la normalisation des colonies israéliennes. Lire ou relire, à ce sujet, l’article publié dans le numéro 66 du Pal Sol : « Cisjordanie : quand les colons font boire à la santé des colonies ! ».
En France, ces vins sont vendus principalement sur Internet. Du 15 octobre au 15 novembre prochains, nous vous proposons d’agir pour que la réglementation sur l’étiquetage soit appliquée à ces vins, c’est-à-dire que l’origine indiquée soit « colonie israélienne » et non « Israël » comme cela a été confirmé par l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 12 novembre 2019.