Un film militant retrace l’histoire sociale du nucléaire en France. Écologistes et paysans reviennent sur quarante années d’opposition aux déchets nucléaires.
Le documentaire Theaters of War: How the Pentagon and the CIA took Hollywood (2022) est une illustration effrayante de la collaboration profonde entre l’industrie américaine du divertissement et l’appareil d’État américain. Il démontre comment Hollywood et d’autres segments de l’industrie glorifient la machine de guerre de plusieurs milliers de milliards de dollars, blanchissent ses interventions mondiales sanglantes et tentent de conditionner la population à des crimes encore plus grands.
Populisme, dictature, chaos… D’un côté, clichés, slogans et anathèmes ont imposé leur image apocalyptique du Venezuela. De l’autre, nul n’est dupe du rôle de la « guerre hybride » menée par les acteurs internes et externes – sous commandement états-unien – dans la difficile situation du pays. Mais pour tous, bien souvent, demeure un grand mystère : comment la Révolution bolivarienne a-t-elle pu résister au milieu de tant d’adversités ?
C’est que le dédain pour les « détails » fait souvent oublier l’essentiel : « el pueblo ». Pas le peuple mythique – le peuple des hommes et des femmes de chair et d’os. Celui au cœur duquel nous entraîne Thierry Deronne, dans ce documentaire passionnant.
Toujours produite et vendue, la fibre cancérigène continue de faire des ravages. Cette enquête souligne l’impossible défi du désamiantage et dénonce les scandales des multinationales prédatrices ou le cynisme de certains pays. Accablant.
« Les métastases du profit Loin de se contenter de consigner les errements du passé, ce documentaire radiographie aussi notre époque : les symptômes d’une course au profit sont plus prégnants que jamais et les scandales se multiplient comme les métastases d’un capitalisme sans scrupule. »
« la colère gronde contre certaines entreprises européennes, comme le groupe franco-belgo-suisse Eternit, qui continuent d’exporter un produit pourtant interdit sur le Vieux Continent. »
« L’OMS estime qu’elle provoque encore la mort de plus de 100 000 personnes chaque année à travers le monde, »
« l’amiante est utilisée en masse depuis la seconde partie du XXe siècle lorsque pouvoirs publics ou secteur privé en inondent le marché du textile puis du bâtiment, malgré une nocivité attestée par des études scientifiques dès les années 1930. »
Un documentaire donne la parole aux parents de Laure Nobels, victime de féminicide à 16 ans, et met le doigt sur les conséquences irréparables de cet acte de domination ultime des hommes sur les femmes dans notre société.
Dans son dernier documentaire, L’Empire du silence, le réalisateur belge s’attaque aux responsables des massacres qui déchirent la République démocratique du Congo depuis vingt-cinq ans. Pour mettre fin à l’indifférence générale, il a choisi de montrer les pires atrocités et de nommer les criminels de guerre.