Le groupe John Cockerill fait un carton en Arabie saoudite avec ses armes
Par Joël Matriche
Belges et Saoudiens ont développé ensemble une nouvelle tourelle pour blindés. Alors que cette monarchie de la péninsule arabique est suspectée de crimes de guerre au Yémen.
Une carte blanche de Marianne Van Leeuw Koplewicz et Martin Vander Elst pour le Comité de soutien à l’USPR (Union des Sans-Papiers pour la Régularisation).
En 2021, 475 sans-papiers avaient occupé le Béguinage, l’ULB et la VUB puis avaient fait la grève de la faim pour demander une régularisation. Le Secrétaire d’État Sammy Mahdi entama alors des discussions pour débloquer la situation. Elles aboutirent sur des « lignes directrices » pour la régularisation des grévistes. Nous considérons que ces lignes n’ont pas été respectées et nous introduisons une action en référé. Plus globalement, voici ce que nous demandons au gouvernement.
Que la démocratie ait volé en éclat en France est désormais incontestable. Ce qui s’est passé lors du vote de la loi de sécurité globale à l’Assemblée nationale en est une preuve irréfutable :
Gaulois réfractaires, alcoolos, sans dents, gens qui ne sont rien, mafieux, ruraux etc… nous devons nous rassembler, montrer notre force. Nous l’avons déjà fait, nous pouvons le refaire.
De nombreuses associations viennent de lancer un appel pressant pour que soient pris en charge plus d’une centaine de jeunes mineurs isolés qui campent actuellement aux abords de la place de la République à Paris.
Celles-ci dénoncent – à juste titre – les carences de l’État, celles des nombreuses structures théoriquement responsables de la protection des mineurs isolés quelles que soient leurs origines ou la couleur de leur peau.
Sauvagerie institutionnelle en réalité vis à vis de l’enfant de l’Autre qui a une longue histoire en France, depuis la livraison aux nazis des enfants juifs étrangers en juillet 1942…
La profondeur, l’étendue, la gravité de la tragédie de centaines de milliers de migrants dans les eaux de la mer Egée et sur les routes des Balkans, est devenue intolérable ces dernières semaines, du fait de la responsabilité partagée de la Turquie, de la Grèce et de l’Union européenne. La violence de l’intervention des forces de police pour refouler le flux de réfugiés ou empêcher les embarcations de fortune en direction des îles grecques de débarquer, les agressions des bandes et des groupes néo -nazis laissés libres d’agir, les conditions inhumaines dans lesquelles des dizaines de milliers de personnes ayant échappé à la haine et à la violence de la guerre ont été abandonnées sur l’île de Lesbos sont une honte qui entachera, à jamais, la conscience des peuples d’Europe et de leurs institutions communes.
C’est face à un triste constat que les politiques flamands ont été contraints de réagir: les réactions racistes ont fusé après le naufrage d’un bateau de migrants au large de La Panne, mardi matin.
Pendant que l’attention médiatique se porte ailleurs, à Calais, les violences policières à l’encontre des exilés se poursuivent (lire notre reportage de juillet dernier). Un nouveau rapport publié le 5 décembre par des organisations locales d’aide aux migrants (l’Auberge des migrants, Utopia 56, Refugee Info Bus, et la Cabane Juridique) révèle 972 cas de violence physique disproportionnée, d’utilisation de gaz lacrymogène, de destruction de propriété personnelle, d’expulsions de lieux de vie, et d’autres atteintes au droits perpétrées par les forces de l’ordre à l’encontre de réfugiés faisant halte à Calais. Des mineurs de moins de 15 ans font aussi partie des victimes de ces violences.
Vendredi soir 9 février. Des policiers débarquent en force dans le centre culturel Globe Aroma à Bruxelles dans le cadre d’un contrôle multidisciplinaire. Sept personnes qui ne peuvent pas présenter de titre de séjour valide sont arrêtées. L’indignation est très forte dans le secteur culturel qui estime qu’ici, une limite a été franchie et que tout le milieu associatif est menacé.
Haïcha Ladrouz viendra présenter et commenter, le jeudi 20 avril au soir, son film « Hope in the bottle » (L’espoir dans une bouteille »), une sorte de road movie, le voyage tumultueux d’une bouteille d’huile d’olive en Cisjordanie. Car, produire de l’huile d’olive en Palestine, c’est comme jeter une bouteille à la mer et pourtant, cette bouteille, comme un miracle en terre sainte, peut arriver à bon port… Une fois tous les barrages passés !