Une chronique d’Etienne de Callataÿ
La transition environnementale créera davantage d’emplois qu’elle n’en détruira.
Une chronique d’Etienne de Callataÿ
La transition environnementale créera davantage d’emplois qu’elle n’en détruira.
Par Olivier Malay
Quand un secteur comme l’aviation ou la boulangerie est en difficulté, cela se sait. Ses représentants tirent la sonnette d’alarme afin que tout le monde le sache et que l’État apporte son aide. Lors de l’épidémie de coronavirus, Brussels Airlines, filiale de la première compagnie européenne, Lufthansa, a bénéficié de 290 millions d’euros d’aides d’état de la part de la Belgique. Mais dans la situation inverse, quand un secteur réalise des bénéfices records, c’est le silence radio. Ainsi, le géant mondial de l’alimentaire Cargill a cessé de publier son rapport financier depuis qu’il a augmenté le prix des denrées de base en 2020.
La suite sur : https://www.investigaction.net/fr/25-milliards-de-surprofits-en-belgique/
Une chronique signée Hans Stegeman, chef économiste à la Banque Triodos, et Hadewych Kuiper, Managing Director de Triodos Investment Management.
À quel point vos placements sont-ils sales ? Posez la question à un investisseur ou une investisseuse lambda, et elle ou il vous regardera avec des yeux ronds. Et n’espérez pas recevoir une réponse. Car les fonds d’investissements non durables ne doivent fournir aucune justification pour les dommages qu’ils causent par exemple à la biodiversité. Au contraire, les fonds qui se prétendent durables doivent expliciter les éléments sur lesquels ils fondent leurs allégations. Il est grand temps de corriger cette anomalie, car tout investissement a des répercussions, et la plupart du temps, elles ne sont pas positives.
Par Ndongo Samba Sylla, Jomo Kwame Sundaram
Le pillage continu des ressources naturelles de l’Afrique, drainé par la fuite des capitaux, la freine une fois de plus. De plus en plus de nations africaines sont confrontées à des récessions prolongées dans un contexte de surendettement croissant, remuant le couteau dans la plaie du passé.
La suite sur : https://www.investigaction.net/fr/les-veines-ouvertes-de-lafrique-saignent-abondamment/
Une opinion de Pascal Warnier, économiste.
Nous savons bien aujourd’hui, nous le sentons au plus profond de nous-même, que nous ne pouvons plus continuer à vivre dans un monde comme le nôtre.
Le thème est bien connu : dans notre pays, il y aurait d’un côté les « entrepreneurs » du secteur privé qui ne comptent pas leurs heures pour « créer des richesses » et des emplois, ne devant leurs revenus qu’à la force de leur travail, et de l’autre les fonctionnaires, fardeau budgétaire terrible pour la société, qui ne produisent rien d’autre que du service public déficitaire et peu performant. D’un côté un apport, de l’autre un coût. Or, rien n’est plus faux : désormais, le secteur privé coûte au contribuable bien plus cher que nombre de services publics. Car chaque année, l’Etat dépense 157 milliards d’euros en subventions, crédits d’impôts et exonérations de cotisations au profit des entreprises privées de toutes tailles et de tous secteurs. C’est deux fois le budget de l’Education nationale, et cela représente 30% du budget de l’État en 2021.
La suite sur : https://www.frustrationmagazine.fr/subvention-capitalisme/
Par Estelle Spoto
Une société en croissance économique est-elle une société qui se porte bien ? L’économiste Timothée Parrique démontre le contraire et trace les grands axes d’une société post-croissance, durable et réjouissante.
Bruno Colmant : « J’ai longtemps combattu l’idée de la décroissance. Aujourd’hui, je crois qu’un débat citoyen s’impose. »
Il faut restaurer le culte de l’intérêt collectif. La troisième voie vers un projet sociétal ambitieux est peut-être de combiner une moindre croissance de capitalisme d’accumulation, une taxation du carbone et la promotion de la recherche.
Macron offre un pognon de dingue aux patrons
Les recycleries sont menacées par l’arrivée de gros industriels sur le marché du réemploi.
Les recycleries lancent l’alerte : le recyclage est, lui aussi, victime des rouages pernicieux du capitalisme. Le boom des sites internet de revente d’objets ou vêtements, mais surtout l’entrée sur le marché de gros industriels précarise leur profession et menace le tissu associatif du réemploi solidaire, qui crée des milliers d’emplois en France. Un article de Liza Tourman et Laurie Debove.
La suite sur : https://lareleveetlapeste.fr/les-recycleries-sont-menacees-par-larrivee-de-gros-industriels-sur-le-marche-du-reemploi/
« Le groupe de luxe Kering a ainsi investi dans la plateforme de revente Vestiaire Collective, tout en poussant à la consommation en faisant de l’affichage sauvage sur les murs de Paris. Le suédois IKEA a créé un « service seconde vie » permettant l’achat et la vente de produits IKEA. Un « tournant environnemental » qui tente de faire oublier que pour construire ces fameux objets, le mastodonte de l’ameublement détruit une des dernières forêts primaires d’Europe en Roumanie. »