Une carte blanche de Christophe Rémion, éducateur spécialisé, enseignant, chef du département des éducateurs spécialisés en activités socio-sportives à la H-E Vinci, ingénieur social et de Jonathan Collin, docteur en anthropologie, enseignant-chercheur en haute école.
Il nous paraît essentiel de continuer à former les étudiants à l’utilisation des outils numériques, mais aussi à ses dérives et aux problématiques qu’ils peuvent engendrer. Il est urgent de renouer des liens vivants, indispensables à l’exercice de notre fonction.
Par Pieter Lagrou, professeur d’histoire contemporaine à l’ULB
Le décret sur la formation initiale des enseignants entre en vigueur à la rentrée prochaine. Il se fixe pour objectif d’améliorer la formation et de renforcer l’attractivité du métier. Le remède choisi est d’allonger les études sans modifier le salaire, de privilégier la forme sur le contenu et de forcer les Hautes Écoles et les universités dans des partenariats d’une complexité ingérable.
Des cours de français ou de sciences dispensés en classe par un visioprof, pendant plusieurs semaines voire trimestres. C’est la nouvelle invention des rectorats pour parer à la pénurie d’enseignants. L’expérimentation pourrait être généralisée.
Dans un lycée de la cuvette, l’idée saugrenue d’embaucher des coachs a émergé. Le but : préparer les élèves à des examens oraux. Malgré l’enthousiasme de la direction pour ce dispositif innovant, une assemblée générale de profs a voté contre cette intrusion du privé et de ses méthodes au sein de l’école publique.
Par Laurent Lievens, Ingénieur de gestion, Sociologue, Psychomotricien, Chargé de cours invité (UCLouvain), Chercheur in(ter)dépendant (1).
J’ai – avec d’autres – la conviction que le maintien du paradigme dominant en sciences de gestion équivaut aujourd’hui à une forme criminelle de dogmatisme et d’obscurantisme, contraire à l’esprit des Lumières.
Un texte de François-Xavier, Docteur en Philosophie et Lettres.
À l’origine poème d’éloge à Dionysos, le dithyrambe d’aujourd’hui est un « éloge enthousiaste ». Exactement ce dont l’école éprouve un urgent besoin, à contre-courant des tendances trop fréquentes au dénigrement.