Alors que le chlorpyrifos est interdit en Europe, une entreprise liégeoise continue de le produire et l’exporter. La pratique n’est pas illégale mais interpelle.
À Vittel ou à Volvic, plusieurs collectifs citoyens se battent contre les multinationales de l’eau, accusées d’épuiser les nappes. Ils entendent mutualiser leurs combats pour que l’or bleu reste un bien commun.
Une enquête publique est ouverte à Vittel (Vosges) sur l’avenir de la nappe souterraine surexploitée, notamment par Nestlé. Pour un collectif local, il s’agit d’une « démarche écocidaire ».
Inf’OGM publiait, début janvier 2023, un dossier important intitulé « Animaux OGM : la suite logique de l’élevage intensif » [1]. Nous évoquions alors des bovins sans cornes, des animaux qui grossissent plus vite, des insectes stériles pour éradiquer des parasites devenus résistants… Dans cet article, sont présentés deux autres cas de projet de modification génétique qui, eux aussi, permettraient de faire perdurer, tant bien que mal, une agriculture intensive. Nous évoquerons aussi un troisième projet, qui, lui, vise explicitement à adapter les animaux à l’industrie agro-alimentaire…
Alors qu’ils sont produits par des entreprises qui figurent parmi les plus grandes multinationales du monde, certains médicaments se trouvent en pénurie de manière structurelle. Une situation qui n’a finalement rien de paradoxal et qui relève de la manipulation de marché.
Givors se situe dans la « vallée de la chimie », qui s’étend sur une dizaine de kilomètres au sud de Lyon.Depuis que la verrerie — créée par un arrêté royal en 1749 — a fermé ses portes en 2003, seize maladies professionnelles ont été reconnues grâce au combat de l’association des anciens verriers de Givors. « Les verreries, c’est Germinal des temps modernes », nous dit-on. Au printemps 2022, la société O‑I Manufacturing a ainsi été condamnée pour la septième fois par le tribunal judiciaire de Lyon suite au décès d’un ancien travailleur exposé au benzène, l’un des nombreux composés cancérigènes auxquels ont été soumis les salariés durant des années. Plusieurs procédures judiciaires sont en cours, que ce soit pour la reconnaissance de maladies professionnelles ou pour « faute inexcusable » de l’employeur. Le combat des anciens verriers est donc loin d’être terminé .