« Refuser de conditionner davantage le RSA, c’est défendre un modèle de société dans lequel la solidarité nationale ne se marchande pas », explique Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde. D’autres solutions existent.
Avec son nouveau projet de loi, le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open Vld), veut pouvoir interdire aux gens de manifester. « Il s’agit d’une grave atteinte à l’un de nos droits démocratiques fondamentaux, dénonce Nabil Boukili, député fédéral PTB. « Le ministre prétend que c’est une question de sécurité, mais il y a déjà des lois qui existent pour ça. Son objectif est de criminaliser davantage les mouvements sociaux et leurs actions. »
Une proposition de loi macroniste vise à durcir les sanctions contre les locataires en proie à des impayés de loyer. Ce texte risque de pousser les plus démunis dans la rue… ou même en prison.
« Rappelons que la France compte plus de 300 000 personnes sans domicile dont 50 000 enfants, 130 000 jugements d’expulsion par an, 15 millions de personnes fragilisées par la crise du logement dont quatre millions de personnes mal logées »,
Le statut de cohabitant est une invention politico-juridique mal définie et mal ficelée, mais dont le résultat est clair : appauvrir les plus faibles, les mettre sous pression, attenter à leur dignité.
Car là se trouve la perversion : les « cohabitants“ ne perçoivent que des allocations sociales réduites par rapport à celles des « isolés“ : CPAS, GRAPA, chômage, BIM, tous sont frappés. Et tous sont soumis aux contrôles et à la surveillance.
Le «statut cohabitant», c’est un choix politique qui consiste à appauvrir les pauvres. De la souffrance physique et psychologique à grande échelle. De la maltraitance organisée par l’Etat. Depuis 40 ans. En Belgique, plus d’un demi-million de personnes «cohabitantes» sont prisonnières de ce carcan, et particulièrement des femmes. Précarisées. Empêchées de vivre comme elles le veulent, avec qui elles veulent. Privées d’espace, d’horizon, de futur. Dans cette nouvelle émission «Regards», Anne, Julien, Valentine, Philip et Lena témoignent de cette injustice terrible qu’on leur impose: survivre plutôt que vivre.
« Les avancées obtenues sont minimes ». Pierre Marage, porte-parole du Gang des Vieux en Colère, ne masque pas sa déception. La réforme de la procédure de contrôle de résidence pour les bénéficiaires de la Grapa (Garantie de revenu aux personnes âgées) n’a pas rencontré les attentes du collectif de 40 associations dont fait partie le « Gang », aux côtés des mutuelles, du Réseau belge de lutte contre la pauvreté ou de la Ligue des Droits humains (LDH).
Alors que l’utilité du CST n’a jamais été démontrée, son emprise sur nos vies s’est étendue ces derniers mois. Dans la sphère culturelle, de nombreuses voix s’élèvent pour demander son abrogation totale et définitive. Pour les signataires de ce texte, refuser le CST c’est refuser un monde où contrôle numérique, divisions et exclusions se normalisent.
Lassé d’être ignoré par les politiques, le secteur de la nuit rouvrira ses portes le week-end du 18 février prochain, annonce-t-il mercredi matin dans un communiqué. Sauf si « le Comité de concertation de vendredi annonce une perspective précise et réaliste ».
À la demande expresse du patronat, la Vivaldi entend imposer de nouvelles mesures de flexibilité face au variant Omicron dans les entreprises. Les prépensionnés et les personnes en crédit-temps sont, par exemple, incitées à retourner au travail. Des mesures dites « d’urgence », mais qui, deux ans après le début de la crise, tendent à se répéter. Le PTB appelle à mettre fin à cette politique de démantèlement du droit du travail et parvient à retarder le vote sur l’adoption de ces nouvelles mesures. « Une honte », selon le patronat, qui s’est empressé de manifester son mécontentement sur les réseaux sociaux.
« La priorité, c’est de renforcer le personnel qui travaille dans les secteurs critiques (soins, enseignement…), d’augmentation les salaires pour rendre certaines professions plus attractives, d’améliorer les conditions de travail et de facilier l’accès aux dispositifs de conciliation vie privée-vie professionnelle pour faire face à l’usure et à la pénibilité au travail. »