Les citoyens sont devenus la proie des banques, des services publics privatisés, des prêts étudiants, d’un système de soin à but lucratif et d’employeurs qui paient des salaires de misère sans aucun avantage social. La souffrance et l’instabilité vont s’aggravant et les travailleurs syndiqués se sont mis en mouvement aux États-Unis.
« Cela fait deux ans que les travailleurs sociaux de première ligne font face à des usagers qui ne parviennent plus à entrer en contact avec leur organisme de paiement pour ouvrir leur droit aux allocations de chômage », dénonce le collectif Travail Social en Lutte.
« Totalement irresponsable », des actions syndicales » injustifiées » : la FEB réagit à la manifestation nationale.
« Il n’y a pas de démocratie sans contre-pouvoir », a martelé lundi le président de la FGTB, Thierry Bodson, à l’occasion de la manifestation nationale du syndicat socialiste et de la CSC pour une augmentation du pouvoir d’achat et le respect des droits syndicaux.
« La FEB dit ne pas comprendre que les syndicats choisissent d’organiser une manifestation de masse et de repartir en guerre contre la norme salariale « qui protège notre compétitivité et nos emplois ». »
Et surtout les profits des actionnaires. Les dividendes explosent, pas les salaires.
C’est au cimetière du Schoonselhof, à Anvers, qu’a eu lieu la commémoration du meurtre de deux jeunes syndicalistes et antifascistes, Pot et Grijp, il y a 85 ans. « Nous ne sommes pas ici pour nous lamenter, a déclaré Peter Mertens, président du PTB, mais afin de tirer des leçons pour aujourd’hui. » Voici la version intégrale de son discours.
Le gouvernement explique depuis cet été que la situation économique s’améliore, que le nombre d’emploi n’a jamais été aussi élevé et qu’il conviendrait donc d’enclencher la réforme de l’assurance chômage afin « d’inciter » les chômeurs à « retrouver le chemin de l’emploi » . Pour se faire, le gouvernement utilise le site pôle-emploi.fr qui affiche quotidiennement 1 million d’offres disponibles.
Une première remarque : sur 1 million et quelques offres, seulement 87 515 (soit 8.22%) sont des offres CDI à temps pleins rémunérées à minima au SMIC !
Syndicats et patrons n’ayant pas pu se mettre d’accord sur l’augmentation des salaires dans le secteur privé, c’est le gouvernement belge qui a repris la main pour accoucher de l’accord interprofessionnel. Fumée blanche en bout de course. Et donc, victoire? Ça dépend pour qui. Auteur du livre « Le Piège Deliveroo« , le syndicaliste Martin Willems gratte l’accord et dévoile ses effets néfastes: une prime annoncée en grande pompe mais loin d’être mirobolante, des augmentations dans le privé supportées par les finances publiques ou encore des conditions particulières pour des heures sup qui risquent d’encourager le chômage… Martin Willems est très clair: la concertation sociale est dévoyée et instrumentalisée pour les profits privés. (IGA)
La FGTB a lancé mardi, devant la gare Centrale de Bruxelles, sa campagne pour appeler à une modification de la loi de 1996 sur la norme salariale. Près d’une centaine de personnes, selon l’estimation de la police de Bruxelles-Ixelles, et jusqu’à 300, selon les organisateurs, y étaient présents. Une manifestation nationale est prévue le 24 septembre prochain.
Une opinion de François-Xavier Lievens, collaborateur scientifique, Faculté de droit et de criminologie, UCLouvain et juriste, Service d’études et de formation, CNE.
Le récent jugement du Tribunal correctionnel de Liège a mis en lumière les rapports complexes entre grève et droit. La situation était à son comble : des travailleurs en grève étaient révoltés au point de bloquer l’autoroute durant une heure de pointe. L’État a décidé de poursuivre dix-sept syndicalistes pour « entrave méchante à la circulation ». Mais existe-t-il d’autres manières d’appréhender cette situation en droit ? Et quelles relations le droit belge entretient-il avec la grève ? Petit tour de l’étendue et des limites du droit de grève dans notre plat pays.