Un homme est décédé samedi “de mort naturelle” au Palais des droits, à Schaerbeek, nous a confirmé Cécile Jodogne (Défi), la bourgmestre faisant fonction. La victime est un occupant de cet ancien bâtiment du SPF Finances situé rue des Palais, 48, à Schaerbeek, qui a été investi fin octobre par des demandeurs d’asile pour lesquels Fedasil, l’agence fédérale censée les prendre en charge, n’a pas trouvé de place dans un centre d’accueil.
Une carte blanche signée par plus de 500 personnalités issues de la société civile (voir ci-dessous) dont Jean-Marc Picard, avocat ; Jean-Pascal Labille, Secrétaire général Solidaris ; Édouard Delruelle, professeur à l’ULiège ; Jacques Borlée coach sportif.
Les soussignés ont été, sont ou n’excluent pas d’être électeurs d’un ou de vos deux partis. Mais pour le moment, ils sont éminemment perplexes. Nous sommes sidérés de n’entendre que votre silence en réponse à l’épouvantable maltraitance que le gouvernement, avec votre complicité, impose aux demandeurs d’asile en contraignant nombre d’entre eux à dormir à la rue dans le froid. La liste est longue des règles et principes juridiques qui gouvernent l’accueil et dont vous acceptez le viol.
Depuis le mois d’août, Fedasil loue un bâtiment dans le centre de Bruxelles, juste en face du Parlement bruxellois. Il peut accueillir 300 personnes. La PTB exige que le bâtiment soit mis en service immédiatement afin d’accueillir les centaines de personnes, réfugiés et sans-abri, qui survivent dans les rues. C’est une question de volonté politique.
Nous publions cette lettre ouverte de juristes et travailleurs du secteur social qui questionne l’expression de « crise » de l’accueil. Cette situation est provoquée par l’Etat et ses décisions ou ses manquements, sans compter la répression policière des mesures d’assistance aux personnes dormant dans la rue. Des mesures respectant les demandeurs d’asile et l’état de droit sont à prendre sans attendre.
Le cas de Mathilde, une auxiliaire de puériculture non juive qui travaillait depuis quatre ans au sein de la crèche confessionnelle juive Beth Hilel, à Levallois-Perret (92) et dont les parents ont refusé que son bébé ait une place dans cette même crèche est rapporté par le Parisien.
Une carte blanche des bâtonniers de l’Ordre du barreau de Bruxelles et d’autres avocats de Bruxelles.
L’état de droit s’effrite aussi en Belgique qui n’assure plus ses obligations en matière d’accueil des personnes demandant une protection internationale. Nous dénonçons une atteinte au droit international et un abandon des plus faibles.
par Maïa Courtois, Simon Mauvieux, Teresa Suarez, Valentina Camu
Face à la multiplication des naufrages sur le littoral nord de la France, ils et elles ont choisi la solidarité plutôt que le racisme, et s’organisent pour venir en aide aux exilés naufragés. Voici leurs histoires.
Une grande partie du monde rural vote pour l’extrême droite et Marine Le Pen. Mais dans les campagnes, certains ont choisi le parti de la solidarité. En Seine-Maritime, un agriculteur a accueilli près de 50 jeunes exilés.
Contrairement aux autres exilés à Calais, les réfugiés ukrainiens fuyant la guerre ont été pris en charge par la mairie. Une différence de traitement qu’associations ou personnalités jugent « hypocrite » et « discriminatoire ».
Il y en a qui osent tout ! : « le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin dénonçait le « manque d’humanité » de la Grande-Bretagne vis-à-vis des réfugiés ukrainiens. »