par par Eric Toussaint , Sébastien Brulez , Chris Den Hond
http://www.cadtm.org/VIDEO-Ne-pas-retourner-a-la-situation-anterieure-a-la-crise-covid-19-rompre
par par Eric Toussaint , Sébastien Brulez , Chris Den Hond
http://www.cadtm.org/VIDEO-Ne-pas-retourner-a-la-situation-anterieure-a-la-crise-covid-19-rompre
Le gouvernement wallon PS-MR-Ecolo est tardivement arrivé à un accord concernant le soutien nécessaire au secteur des aides-ménagères. Le PTB craint pourtant que cet accord ne bénéficie surtout aux entreprises qui emploient les aides-ménagères plutôt qu’aux aides-ménagères elles-mêmes.
La suite sur : https://www.ptb.be/aides_m_nag_res_les_subsides_de_la_r_gion_wallonne_doivent_servir_aux_travailleuses_pas_enrichir_les_actionnaires
par Rachida Aziz et Christophe Callewaert
Rachida Aziz, artiviste et fondatrice de Le Space à Bruxelles, laboratoire culturel autonome et décolonial récemment forcé à la fermeture, et Christophe Callewaert, journaliste à DeWereldMorgen, nous envoient depuis Bruxelles un texte d’opinion et d’analyse cinglant écrit une dizaine de jours seulement après l’annonce du confinement chez nos voisin·e·s belges. Il et elle proposent une grille de lecture de la crise du coronavirus sous l’angle de trois scénarios de traitement et sortie de crise passés. Il·elle nous invitent ainsi à penser et à contribuer à « l’émergence d’une doctrine du choc de gauche » parce qu’ « il n’y aura pas de retour à la normale, car c’est cette normalité qui était le problème » .
2008 – bail out the banks – renflouons les banques
2020 – bail out all the people – renflouons tout le monde
La suite sur : https://documentations.art/Crise-du-coronavirus-ce-systeme-ne-peut-survivre-mais-nous-le-pouvons
» Il n’y aura pas de retour à la normale, car c’est cette normalité qui était le problème. »
par Renaud Duterme
Échec dans la lutte contre le réchauffement climatique, dégradation des écosystèmes, incapacité à résorber la pauvreté, creusement des inégalités, sous-financement des soins de santé et de l’enseignement, insuffisance de personnel dans les secteurs liés à l’aide à la personne, pression sur les travailleurs, toute puissance de l’industrie agroalimentaire, impossibilité pour nombre de personnes de se loger décemment à un prix acceptable, coupes dans les budgets alloués à la culture et aux services publics, incapacité à remettre en cause le remboursement de la dette, mainmise des forces du marché sur les pouvoirs élus : tous ces problèmes auxquels font face nos sociétés (et la liste n’est pas exhaustive), ont une cause commune : l’emprise de l’économie sur la société. Mise en évidence par Karl Polanyi dans son œuvre majeure [1], cette caractéristique est ce qui singularise le capitalisme au moins autant que l’accumulation de profit sans limites et la concurrence. Or, et comme il l’avait déjà dénoncé, cette marchandisation de tout ce qui peut l’être ne peut conduire qu’à des catastrophes. Catastrophe dont, en son temps, la montée des fascismes et la seconde guerre mondiale furent parmi les plus terribles exemples. Les mises en garde de Polanyi sont d’une criante actualité et il est clair que le XXIe siècle ne saura échapper à des vagues de barbarie si l’économie n’est pas remise à sa place, à savoir réencastrée au service de la société, et non l’inverse.
La suite sur : https://www.investigaction.net/fr/remettons-leconomie-a-sa-place/
Alors que l’État est actionnaire majoritaire de Proximus, le statut d’« entreprise publique autonome » empêche le politique d’intervenir dans la gestion de la société. Le PTB veut donc permettre au gouvernement ou au parlement d’annuler une décision d’une entreprise publique lorsque cette décision représente une menace sérieuse contre l’intérêt général, en ce compris les intérêts du personnel de l’entreprise.
La suite sur : https://ptb.be/articles/notre-solution-pour-empecher-les-licenciements-chez-proximus-les-partis-traditionnels-vont
Raoul Hedebouw (PTB) a réagi immédiatement à l’annonce d’un plan (anti) social annoncé chez Proximus : « Il est inacceptable. La digitalisation doit servir à soulager le travail, pas à en priver 2000 personnes. » Vu les bénéfices, on peut parler de licenciement boursier. Et les questions fusent sur le rôle des représentants politiques de l’État dans Proximus.
« Proximus va très bien et verse énormément de dividendes. En 2018, Proximus a distribué 487,7 millions € aux actionnaires », explique Raoul Hedebouw. « On est dans un cas de licenciement boursier » lié à la privatisation de l’entreprise.
La suite sur : https://ptb.be/articles/voici-les-job-killers-qui-tirent-les-ficelles-la-tete-de-proximus