Des jeunes Palestiniens ont mis le feu au mât de la caméra de la vidéosurveillance des services de renseignement de l’occupation dans la ville d’Al-Tur, à l’est de Jérusalem occupée.
Lors de sa dernière attaque contre Gaza, Israël a tué au moins 33 Palestiniens en l’espace de cinq jours.
Cette attaque s’est accompagnée d’appels des ministres du gouvernement israélien – dont les fascistes déclarés Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich – à une plus grande violence, c’est-à-dire à l’intensification du génocide.
Gaza connaît depuis longtemps les politiques d’extermination d’Israël. Pourtant, aucun pays arabe ni aucune « démocratie » occidentale n’a pris la moindre mesure à l’encontre d’Israël.
L’incapacité des Nations unies à tenir Israël pour responsable de ses crimes est un signe de complicité. C’est précisément la raison pour laquelle la société civile palestinienne a lancé en 2005 un appel au boycott, au désinvestissement et aux sanctions.
Omar Barghouti: l’apartheid israélien ne s’arrêtera pas de lui-même.
C’est BDS ou l’échec.
Dans son message vidéo célébrant le 75ème anniversaire de l’établissement de la colonie européenne d’Israël sur des ruines de la Palestine, Ursula von der Leyen a donné une voix au racisme colonial et à l’hypocrisie profondément ancrés dans l’establishment européen. « Vous avez littéralement fait fleurir le désert », a déclaré la présidente de la Commission européenne, répétant un discours qui efface la société palestinienne autochtone et blanchit la destruction par Israël de la terre palestinienne et le nettoyage ethnique en cours de son peuple.
L’année 2022 s’achève laissant derrière elle un bilan humain meurtrier. Au cours de l’année 2022, plus de 230 Palestinien.ne.s ont été assassinés par les forces d’occupation israéliennes ou par des colons, particulièrement en Cisjordanie.
L’année 2023 vient tout juste de débuter et pourtant l’armée israélienne a déjà ôté la vie à plus de 152 palestiniens.
Le deuxième jour de la vague de bombardements qui vient de déchirer la bande de Gaza, mercredi 10 mai, deux jeunes agriculteurs, Muhammad Youcef Saleh Abu Taïma et Alaa Maher Yassin Abu Taïma, ont tenté, malgré le danger, d’aller irriguer leurs champs. Il fait très chaud sur Gaza, ils veulent sauver leurs plantations. L’armée israélienne les tue sur leur terre.
L’armée coloniale s’est déchaînée ce deuxième vendredi de ramadan sur les Palestiniens de la Vieille ville de Jérusalem et sur les fidèles qui se rendaient à la mosquée Al-Aqsa. A la sauvagerie des soldats, les Palestiniens ont opposé une résistance remarquable,
Le terrorisme israélien se poursuit dans toute la Palestine occupée. Les affrontements avec la résistance se poursuivent un peu partout, ainsi que les arrestations par l’occupant.
De Golda Meïr à Bezalel Smotrich, du déni au négationnisme
« Une terre sans peuple pour un peuple sans terre » : cette phrase qui date du XIXème siècle a été utilisée pour justifier la colonisation de la Palestine. Pour les sionistes, la Palestine était une « terre sans peuple ». Les gens qui l’habitaient ont été qualifiés « d’Arabes ». Les nouveaux colons ont répandu l’idée que ces autochtones constituaient un mélange de populations diverses amenées là par les Ottomans. Ils n’avaient donc aucun droit à rester sur cette terre et le sionisme a été d’entrée un colonialisme de remplacement visant à expulser la population autochtone et à la remplacer par de nouveaux immigrants.
Le régime fasciste israélien commet tellement d’atrocités qu’il espère décourager ceux et celles qui ont à coeur de rapporter ce que les médias aux ordres taisent.
Ce vendredi, le gouvernement a donné à son armée d’occupation l’ordre de réprimer les manifestants israéliens et internationalistes qui sont venus à plusieurs centaines manifester leur soutien aux Palestiniens de Huwwara, victimes d’un pogrom israélien dimanche dernier.
Comme de bien entendu, les Européens sont « peinés » mais cela ne les empêche pas de continuer leurs partenariats privilégiés avec le régime israélien !