Il aura fallu quatre élections en Israël pour se débarrasser de Nétanyahou. L’attelage au pouvoir, pour parvenir à ce résultat là, était plus que bancal : un colon d’extrême-droite comme premier ministre (Naftali Bennett) se vantant, sans qu’aucun chef d’État étranger ne trouve à y redire, « d’avoir tué beaucoup d’Arabes », un autre colon, « laïque » celui-là (Avigdor Liebermann) qui proposait jadis de « décapiter » les Palestiniens, un Général (Benny Gantz) se proposant de ramener Gaza à l’âge de pierre, une ministre (Ayelet Shaked) souhaitant « tuer les mères palestiniennes » puisqu’elles « élèvent des serpents »…
« Parce que nous sommes une association juive, parce que nous savons par notre histoire qu’« occuper c’est un crime et résister c’est un droit », nous appelons à renforcer la solidarité avec le peuple palestinien. »
Il faut que nos dirigeants arrêtent toutes leurs commémorations. Leur hypocrisie est une honte quand ils acceptent parallèlement l’existence d’un camp de concentration à Gaza depuis 15 ans.
Gaza n’est pas une « prison à ciel ouvert » comme disent certains. Dans une prison, les prisonniers ont droit à des visites. Ce n’est pas le cas pour 2,3 millions d’hommes, de femmes et d’enfants assiégés par Israël. Quand au ciel il n’est « ouvert » qu’aux drones et aux missiles israéliens. Cela fait longtemps que personne n’y regarde plus les étoiles, mais le redoute en permanence.
Ce lundi matin, depuis le Heroique Puerto de Veracruz, le président mexicain López Obrador, dit AMLO, annonce que le Mexique rompt le blocus contre Cuba et livrera de l’aide.
Israël ne sait plus quoi confisquer aux Palestiniens.
« Il est interdit de vivre; il est permis de mourir, mais pas d’être enterré. Il est interdit de se rassembler et d’agiter un drapeau. Il est interdit de se rendre en mer et de rendre visite à la famille à Gaza. Il est interdit de s’armer, et aussi de s’habiller « , écrit Gideon Levy dans un article de Haaretz où il se moque notamment de la confiscation par Israël des nouveaux ‘T.Shirts noirs M16’, à la mode chez les jeunes Palestiniens.
« Chaque fois que l’occupation entre dans sa phase grotesque, l’espoir renaît. Rien ne signale plus la décadence et la désintégration de l’occupation que ses étalages ridicules, et ils sont nombreux. »
Le 15 avril dernier, les forces armées israéliennes ont pris d’assaut la mosquée al-Aqsa, à Jérusalem, troisième « lieu saint » de la religion musulmane. Bilan : environ 150 blessés et 500 arrestations. « Crise », « regain », « escalade », « retour » : le champ lexical de l’irruption, largement mobilisé pour couvrir l’actualité du « conflit israélo-palestinien », brouille pourtant la vue d’ensemble. Amnesty International rappelait ainsi, deux mois plus tôt, que « les autorités israéliennes ont progressivement créé un système d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien dans son ensemble ». Et un rapporteur spécial de l’ONU d’entériner peu de temps après. Dans ce texte que nous traduisons, paru il y a trois jours dans le média Tribune, Ryvka Barnard, directrice adjointe palestino-britannique de l’organisation Palestine Solidarity Campaign, replace l’évènement dans son « contexte général ».
Comme d’habitude, les médias nous ont resservi les « représailles » israéliennes après les attentats palestiniens de la semaine dernière, comme si le colonialisme israélien avait besoin, qu’il y ait des morts israéliens pour tuer, blesser, et emprisonner hommes, femmes et enfants palestiniens !
Le 3 février 1962 : le président Kennedy signe le décret présidentiel 3447, établissant le blocus économique et financier contre Cuba dans un document officiel. Le 24 mars 1962 : les Etats-Unis interdisent l’importation de tout produit fabriqué entièrement ou partiellement à partir d’ingrédients cubains, même s’il a été produit dans un pays tiers. Ces deux mesures sont le début de toute une série de mesures. Il est certain que les mesures sévères du président Trump signifient un étranglement économique de Cuba. Les Cubains connaissent actuellement l’une des crises économiques les plus graves. Chaque année, le blocus américain coûte à Cuba 5,5 milliards de dollars en revenus manqués et en dépenses supplémentaires. En outre, la pandémie de corona a entraîné la perte de tous les revenus du tourisme et le pays a dû engager des dépenses supplémentaires. En conséquence, le pays souffre d’une pénurie de devises étrangères et d’une forte inflation. Il en résulte une pénurie de nourriture et de médicaments, avec de longues files d’attente dans les magasins. L’espoir de voir le président Biden adopter une attitude plus indulgente à l’égard de Cuba s’est avéré vain.