Par Léonard Perrin
Givors se situe dans la « vallée de la chimie », qui s’étend sur une dizaine de kilomètres au sud de Lyon. Depuis que la verrerie — créée par un arrêté royal en 1749 — a fermé ses portes en 2003, seize maladies professionnelles ont été reconnues grâce au combat de l’association des anciens verriers de Givors. « Les verreries, c’est Germinal des temps modernes », nous dit-on. Au printemps 2022, la société O‑I Manufacturing a ainsi été condamnée pour la septième fois par le tribunal judiciaire de Lyon suite au décès d’un ancien travailleur exposé au benzène, l’un des nombreux composés cancérigènes auxquels ont été soumis les salariés durant des années. Plusieurs procédures judiciaires sont en cours, que ce soit pour la reconnaissance de maladies professionnelles ou pour « faute inexcusable » de l’employeur. Le combat des anciens verriers est donc loin d’être terminé .
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