L’établissement de colonies de peuplement dans un territoire occupé constitue un crime de guerre. Pourtant, des produits en provenance des colonies israéliennes illégales se retrouvent encore dans nos supermarchés. Une Initiative citoyenne européenne a été lancée le 21 février pour exiger de l’Union européenne qu’elle mette fin au commerce avec les colonies en territoire occupé. A cette occasion, la campagne belge Made in Illegality est réactivée avec, à son bord, une trentaine d’organisations belges, dont l’ABP. Objectif : faire bouger sur la question l’UE mais aussi la Belgique !
Le rapport d’Amnesty International est clair : L’Etat d’Israël commet le crime d’apartheid, qui est un crime contre l’Humanité. Tirons-en les conséquences !
Lundi 14 février est le jour de la Saint-Valentin, le jour de l’amour, pas celui du crime, ni du mensonge !
ATTENTION A L’ORIGINE DES FLEURS QUE VOUS OFFREZ !
Il est impossible de déterminer le nombre d’armes à feu qui circulent dans le monde mais une chose est certaine : il n’y en a jamais eu autant ! Selon les dernières estimations, il y en aurait aujourd’hui plus d’un milliard. Et si l’on considère les quantités qui sortent chaque jour des arsenaux, ce flux n’est pas près de diminuer.
L’Union européenne a été contrainte ce mois-ci d’enregistrer une initiative citoyenne européenne visant à bloquer le commerce avec les colonies dans les territoires occupés. La mesure pourrait potentiellement fermer l’accès lucratif aux marchés de l’UE dont bénéficient les entreprises opérant dans les colonies coloniales israéliennes construites sur des terres palestiniennes en violation du droit international, souligne Electronic Intfada.
Fin 2019, une mission économique régionale en Israël coorganisée par HUB-Brussels était suspendue par les autorités régionales sous la pression des défenseurs des droits humains. Ce vendredi 29 janvier, un texte excluant ce type de mission tant qu’Israël continuerait à piétiner le droit international au mépris des droits légitimes des Palestiniens sera soumis au vote de l’assemblée régionale. Plusieurs partis ont annoncé leur intention de ne pas voter le texte en l’état, et proposent en lieu et place un débat sur la définition de critères pour l’organisation des futures missions économiques.
Emmanuel Macron a affirmé le 29 juin aux 150 citoyens de la Convention citoyenne pour le Climat : « sur le Mercosur, j’ai stoppé net les négociations ».
Pourtant, les discussions se poursuivent entre les décideurs européens et le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay pour leur permettre de ne pas renoncer à cet accord de libre-échange qui fait peser de lourdes menaces écologiques, sociales, sanitaires et démocratiques. Abandonner cet accord est pourtant la première étape pour revoir en profondeur la politique commerciale européenne.
Signez l’appel avant le 9 novembre, date du prochain Conseil des affaires étrangères, pour que la France obtienne l’abandon de l’accord UE-Mercosur à Bruxelles.
Une opinion d’Hélène Capocci et de Sébastien Snoeck, respectivement chargée de plaidoyer chez Entraide et Fraternité et expert politique chez Greenpeace Belgique.
À l’heure où la question du commerce international est enfin associée à ses impacts sur l’écologie et les droits humains, osons refuser cet accord dévastateur.
La fin de l’été devient un sinistre rendez-vous annuel des écologistes et des défenseurs des peuples autochtones au Brésil, qui voient leur lieu de vie partir en fumée en raison des feux qui déciment l’Amazonie. Alors que l’an passé l’attention médiatique criait haro sur les records dévastateurs des incendies, l’édition 2020 enregistre des résultats pires encore. Rien qu’en août, près de 30 000 foyers d’incendie ont été détectés en Amazonie brésilienne, un record depuis 2010. Une réalité qui serait freinée par l’accord UE-Mercosur ? Bien au contraire.