Lors d’une soirée avec la lauréate du prix Nobel alternatif Vandana Shiva, l’Alliance pour une nature et une agriculture sans OGM en Bavière a présenté les projets actuels de la Commission européenne concernant l’utilisation de plantes génétiquement modifiées. Ainsi, contrairement au principe de précaution, l’évaluation des risques, l’obligation de traçabilité et l’obligation d’étiquetage devraient être supprimées. Les consommateurs sont ainsi privés de leur liberté de choix et les agriculteurs sont menacés d’une contamination insidieuse de leurs cultures sans OGM.
Les Français mangent moins de produits bio. Éleveuse de poules pondeuses dans le Gard ou de porcs dans la Sarthe, maraîcher dans les Côtes d’Armor… Ils témoignent de leurs galères. L’État, lui, est absent.
Plus de 200 magasins bio ont fermé en 2022, en raison d’une baisse du nombre de clients. Mais le pire pourrait survenir cette année avec l’explosion des factures d’énergie.
1 612 tonnes, c’est le bilan cumulé des déchets solides de Coachella, Stagecoach et Desert Trip, trois festivals phares de musique, d’amour… et de bons sentiments. 1 612 tonnes, c’est beaucoup pour des organisateurs et des artistes qui déclarent vouloir minimiser les dégâts causés à la planète.
Ce n’est pas la crise pour toute le monde. Tandis que la majorité des ménages sont confrontés à des factures d’énergie impaybales et que certains sombrent dans l’extrême pauvreté, des multinationales enregistrent des profits faramineux. Une situation difficilement défendable pour les dirigeants européens qui promettent de s’attaquer aux profiteurs de la crise. Mais qui peinent à passer aux actes. Explications de Martin Willems. (IGA)
A l’approche de Noël, les rayons des supermarchés se remplissent de produits enveloppés de leurs plus beaux atours. Derrière le bling-bling des emballages, le marketing des fêtes peut pourtant cacher de belles arnaques sur l’étiquette. En décembre, pour alerter les consommateurs et consommatrices, foodwatch présente sa Table de Noël des arnaques : découvrez les 10 produits épinglés en cette fin d’année !
La période entourant Black Friday entraîne un pic de consommation au coût écologique colossal. État des lieux chiffré d’un vendredi noir pour la planète.
Plus de quatre ans après le scandale du lait pour bébés contaminé à la salmonelle, plusieurs usines du géant Lactalis, numéro un mondial du lait, sont aujourd’hui épinglées par l’ONG et média indépendant d’investigation Disclose. Hygiène déplorable, recyclage du lait, pratiques commerciales trompeuses : Disclose a obtenu des documents de contrôles officiels attestant de nombreuses non-conformités. Et pourtant, selon cette enquête, les rappels sur ces produits sont rares ou inexistants.
L’Europe du sud est en feu. Chacun a en tête les terribles images des gigantesques incendies qui ont ravagé le sud-ouest de la France. Mais le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la Slovénie et la Grèce ne sont pas épargnés. Qu’en est-il chez nous ?
Les scandales Buitoni, Kinder et Lactalis montrent que « rentabilité et sécurité alimentaire ne vont pas ensemble ». Las, les grandes entreprises fautives restent souvent impunies.
!!!!! « autocontrôles », faut-il rire ou pleurer ?
« Pourtant, les entreprises doivent réaliser régulièrement des autocontrôles – entre autres par des analyses en laboratoire d’échantillons de leurs produits – et faire remonter aux autorités sanitaires d’éventuels risques pour la santé. »
Nous ne sommes pas obligés d’acheter ces saloperies non plus !
Comme l’a dit Coluche : « Quand on pense qu’il suffirait que les gens n’achètent plus pour que ça ne se vende pas ! »