Posts Tagged ‘dioxyde de carbone’

Les Indiens du Panama rejettent le mirage de la finance carbone

mars 9, 2014

par Cécile Raimbeau

Transformer leur forêt en marché au nom du changement climatique ? Après réflexion, les Amérindiens du Panama ont refusé.

La suite sur : http://www.reporterre.net/spip.php?article5516

Le lac Kivu menace ses riverains.

août 15, 2009

Les scientifiques ont prévenu : plus de 2 millions de personnes vivant sur les rives du lac Kivu, dans le centre de l’Afrique, sont menacées d’asphyxie si le gaz qui se trouve retenu sous la surface s’échappe. On estime que le lac, à cheval sur la frontière entre la république démocratique du Congo et le Rwanda, contient actuellement 300 kilomètres cubes de dioxyde de carbone et 60 kilomètres cubes de méthane, qui sont remontés dans le Kivu par des cheminées volcaniques. Les gaz sont piégés dans des couches d’eau situées à 80 mètres de profondeur en raison des fortes pressions qui s’exercent. Cependant, les chercheurs sont inquiets car des événements géologiques ou volcaniques pourraient perturber ces eaux profondes, qui laisseraient alors les gaz s’échapper.

 Les effets seraient dévastateurs, comme le démontre l’éruption du lac Nyos au Cameroun, le 21 août 1986. Ses eaux étaient saturées en dioxyde de carbone et un événement perturbateur majeur, très probablement un glissement de terrain, a provoqué la remontée d’une énorme quantité de gaz depuis les profondeurs, gaz qui s’est ensuite répandu dans les vallées situées autour du lac de cratère. Le dioxyde de carbone étant plus lourd que l’air, le nuage est resté au niveau du sol et a asphyxié toutes les formes de vie. Plus de 1 700 personnes sont mortes.

La suite : http://www.courrierinternational.com/article/2009/07/29/le-lac-kivu-menace-ses-riverains

L’océan et l’augmentation du dioxyde de carbone.

février 2, 2009

 Depuis le début de la Révolution industrielle, l’acidité de l’océan a augmenté de 30 %. Ce changement est au moins trois fois plus important et cent fois plus rapide que n’importe quelle autre modification de l’acidité qui a pu avoir lieu au cours des 21 millions d’années passées. » Voici un résumé rédigé par l’UNESCO sur le phénomène de l’acidification des océans et ses conséquences.

Lire la suite : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2543

Ca va chauffer !

août 8, 2008

Une étude prévoit un réchauffement global de la planète de 4°C

Au niveau du réchauffement climatique, il faut se préparer au pire. C’est le message que tente de faire passer Bob Watson, l’un des principaux conseillers scientifiques du gouvernement britannique. Interrogé ce jeudi par le quotidien «The Guardian», le professeur estime qu’«il est évident que nous devons nous atteler à limiter le réchauffement climatique à 2°C. Mais c’est un objectif ambitieux, et nous ne savons pas comment, dans le détail, réduire les émissions de gaz à effet de serre pour parvenir à ce résultat. Donc nous devrions mieux nous préparer à un réchauffement de 4°C».

Un taux de dioxyde de carbone en constante augmentation

Cette théorie du pire est aussi défendue par le chef du département scientifique du gouvernement britannique Sir David King. Il déclare en effet que même avec un accord global maintenant les émissions de dioxyde carbone à 450 ppm, proportion qui, selon une résolution du conseil des ministres de l’Environnement de l’Union européenne, éviterait un réchauffement climatique de plus de 2°C, il reste 50% de chance que le thermomètre dépasse tout de même cette température et une probabilité de 20% qu’il dépasse 3,5°C. Quand on sait que le taux actuel de CO2 est de 385 ppm et qu’il augmente chaque année de minimum 2 ppm, l’optimisme n’est pas de rigueur.

«C’est vraiment très inquiétant»

Une telle perspective serait dramatique pour la planète. Au programme: des millions de personnes touchés par l’augmentation du niveau des mers et océans, 30% à 50% de réduction d’eau potable pour le sud de l’Afrique et la région méditerranéenne, et 20% à 50% des espèces de plantes et des animaux menacés d’extinction.

«L’impact serait si important que la seule stratégie d’adaptation réaliste est d’éviter à tout prix un tel réchauffement, s’inquiète le professeur Neil Adger de l’école des sciences environnementales, également interrogé par « The Guardian ». Nous ne disposons d’aucune donnée scientifique qui nous permettrait de nous adapter à une telle variation. C’est vraiment très inquiétant.»

http://www.20minutes.fr:80/article/244162/A-la-Une-Une-etude-prevoit-un-rechauffement-global-de-la-planete-de-4-C.php