Une carte blanche signée par six spécialistes, belges et français, de la psychiatrie et de la psychologie de l’enfant et de l’adolescent.
Quand va-t-on se rendre compte que cette parentalité qui veut faire l’économie de l’éducation, est un manquement grave aux droits des enfants? Ce sont des limites fermes et bienveillantes qui permettront aux enfants de sortir de leur toute-puissance infantile, de devenir des adultes autonomes.
Un texte de François-Xavier Druet, docteur en philosophie et lettres
Le Dur Métier de vivre est le titre d’une eau-forte du peintre Georges Rouault, au style pictural très particulier, rappelant qu’il a été au départ l’apprenti d’un peintre de vitraux. L’œuvre figure, en noir sur blanc, un homme nu, les yeux fermés, la nuque courbée comme si pesait sur elle tout le poids du monde.
Une opinion De Fanny Charpentier, thérapeute énergétique.
Si nous les sacrifions au nom du maintien d’un contrat social qui n’a plus aucun sens, nous aurons perdu au final et nos enfants, et nos démocraties. Alors, de grâce, la prochaine fois qu’un enfant fait un “caprice”, arrêtez-vous.
« Faire de la science en Palestine relève du miracle, si vous parvenez à faire de la science. »
Une population instruite et une capacité de recherche scientifique avancée sont les principaux moteurs d’un développement national souverain.
Personne ne le sait mieux que « Israël Start Up Nation ». Selon une estimation récente, Israël a la troisième population la plus éduquée du monde (derrière le Canada et le Japon).
Quant aux cinq millions de Palestiniens qui vivent sous la domination belligérante permanente d’Israël et sous un régime que l’on pourrait qualifier d’apartheid, Israël en fait l’exception qui confirme la règle – en empêchant systématiquement l’accès des Palestiniens à l’éducation et la capacité des scientifiques palestiniens à mener des recherches.
« Le secteur arabe doit être maintenu aussi bas que possible, afin que rien ne se passe », avait déclaré le commissaire de police Yosef Nachmias, lors d’une réunion des chefs de la sécurité israélienne en février 1960.
« Tant qu’ils sont à moitié éduqués, je ne suis pas inquiet », a déclaré le chef du Shin Bet, Amos Manor. Les structures sociales « arabes » traditionnelles devaient être soutenues, a expliqué Manor, afin de « [ralentir] le rythme du progrès et du développement. »
Une carte blanche de Marthe Mahieu, ancienne directrice d’une école secondaire.
La maîtrise des outils informatiques est hautement souhaitable. Mais n’est-il pas essentiel de faire comprendre aux étudiants comment fonctionne le système commercial débridé des géants du net qui les manipule sans scrupule ?
« Si la maîtrise des outils informatiques et la préparation aux nombreux métiers que le numérique va développer dans les années qui viennent sont hautement souhaitables, n’est-il pas essentiel, dans les lieux d’apprentissage, de faire comprendre aux étudiants comment fonctionne le système commercial débridé qui les manipule sans scrupule ? Ne faut-il pas inclure dans toutes les formations une réflexion sur un usage modéré des outils, une attention à leur empreinte écologique ? Et surtout, une information qui leur permette de rester libres, de choisir leur futur, sans être embrigadés à leur insu dans une société dominée par les algorithmes ? »
Jacques Liesenborghs, ex-secrétaire générale de la CSC-Enseignement et ex-sénateur Ecolo, met en doute le slogan de la rentrée scolaire et soutient des invitations à penser des démarches nouvelles.
Au-delà de la petite phrase du Président de la République, ce qui inquiète c’est ce qu’elle révèle de son projet politique. La vision de l’Autorité portée par ce projet est en contradiction avec la perspective d’une École, lieu de vie et de construction de soi, et s’oppose aux modalités avec lesquelles l’Institution scolaire et les enseignant·es doivent faire autorité pour être dans la création d’un acte émancipateur.
« Tout ce qui vous renvoie à une identité, une volonté de choquer ou d’exister n’a pas sa place à l’école. » [1] (E. Macron, 01.07.21) »
Le dossier que publiait le Girsef en mars dernier[1] ne pouvait mieux tomber à pic ! Benoit Galand, son auteur, s’attache à y « faire une synthèse des études concernant les effets du numérique sur les élèves ». Interrogeant 7 idées courantes, cette méta analyse répond à la question centrale de la place qu’il convient de donner au numérique et à l’informatique en éducation. Nous vous en proposons une synthèse[2].
L’écologiste indienne, figure de la lutte contre les OGM et Monsanto, est très critique du « philanthrocapitalisme », incarné notamment par Bill Gates et sa fondation. Pour elle, cette générosité désintéressée cacherait une stratégie de domination bien rodée. Entretien.
Un an après la parution de son premier livre, Une culture du viol à la française, Valérie Rey-Robert, animatrice du blog Crêpe Georgette, sort aux éditions Libertalia son second essai : Le Sexisme, une affaire d’hommes. Il s’agit là d’un « pari », ainsi qu’elle le formule : se dire que la violence masculine n’est pas inéluctable. La violence des hommes sur les femmes et des hommes entre eux. Chiffres à l’appui, ils causent en effet davantage d’accidents mortels sur la route, tuent et frappent davantage, meurent violemment et se suicident davantage, remplissent les prisons à plus de 95 %, sont les principaux responsables d’actes terroristes et, bien sûr, représentent l’immense majorité des personnes responsables d’infractions et de crimes sexuels. Certain que la lutte contre le sexisme ne peut plus être l’affaire des seules femmes, ce livre s’adresse volontiers aux hommes, à tous les hommes, et convie à repenser la virilité comme système collectif. Nous en publions quelques pages, consacrées au fameux mot d’ordre de défense masculine, « Not All Men » (« Pas tous les hommes ») : ne le prenez pas personnellement et éduquez-vous, demande ainsi l’autrice.