Plus de 100 000 euros, c’est la somme que la Fédération nationale des chasseurs (FNC) réclame à la militante féministe Fatima Benomar devant les tribunaux. Les chasseurs accusent cette dernière d’avoir dit sur RMC en juin dernier : « Un gros pourcentage de féminicides sont faits par armes à feu, par des chasseurs en général. »
Un documentaire donne la parole aux parents de Laure Nobels, victime de féminicide à 16 ans, et met le doigt sur les conséquences irréparables de cet acte de domination ultime des hommes sur les femmes dans notre société.
Par Armand Lequeux, docteur en médecine et en gynécologie, consultant en sexologie, ex-président de l’Institut d’études de la famille et de la sexualité (UCLouvain)
Vingt-deux, ce n’est pas notre nouvelle année mais le nombre de victimes de féminicide en 2021. Comment accepter nos sentiments de jalousie sans les transformer en volonté d’emprise ou de vengeance ?
Une opinion de Guillaume de Stexhe, professeur émérite, Université Saint-Louis, Bruxelles.
Apprenez son histoire. Elle s’appelle Marie. Comme elle, des milliers de femmes furent réduites en esclavage sexuel par Daech. La légitimation religieuse, une organisation bureaucratique et une codification juridique ont permis et porté ce féminicide absolu.
Une adolescente de 16 ans a été violée par une trentaine d’hommes mi-août dans une chambre d’hôtel d’Eilat. Certains ont filmé la scène pour la diffuser sur des réseaux sociaux. Ce viol collectif secoue le pays et entraîne une mobilisation inédite. Au-delà de la colère, des féministes s’interrogent sur l’origine de la violence qui gangrène la société.