Le premier juillet, les Belges ont pu fêter le Digital Payment Day. Vous l’avez raté ? Pas de soucis, on vous fait un résumé.
Le Digital Payment Day, c’est l’initiative de la Fédération du secteur financier (Febelfin) en partenariat avec Bancontact Payconiq, Mastercard, Visa et Worldline pour nous rappeler à quel point les paiements numériques sont merveilleux.
Cette année, ces partenaires qui, soyons honnêtes, n’ont aucun intérêt à ce que circule l’argent liquide, étaient particulièrement à la fête. Car le 1er juillet 2022, ces sociétés privées qui gagnent leur vie en gérant les paiements numériques fêtaient également l’entrée en vigueur de la loi qui généralise les paiements numériques dans tous les commerces et professions libérales.
Depuis le début du mois, ces derniers ont en effet l’obligation de proposer au moins une forme de paiement numérique. Voilà qui réjouit les sociétés qui facturent ces transactions ainsi que les banques qui cherchent à tout prix à réduire le coût de la gestion et de la manipulation du cash.
En plus, à en croire une étude menée par la Vrije Unviversiteit Brussel (pour le compte des partenaires qui profitent des paiements numériques), 84% des Belges préfèrent les paiements numériques. Mieux encore, selon la fédération du secteur financier, les paiements numériques « aident également les commerçants à éviter une pénurie de pièces de 5 et 10 cents. En effet, la guerre en Ukraine entraine une pénurie des matières premières, ce qui rend plus difficile l’émission de pièces. »
Peut-on refuser le cash ?
Vous êtes un commerce et vous souhaitez aider des sociétés privées à réaliser des profits sur les paiements numériques tout en permettant aux banques de réduire le coût de la gestion des pièces et billets ? Attention tout de même, si vous avez l’obligation de proposer une forme de paiement numérique (terminal, paiement sans contact par smartphone ou même virement), le SPF Economie rappelle que les espèces constituent encore un moyen de paiement ayant cours légal.
Un·e commerçant·e ne peut donc pas refuser une transaction en cash, à moins d’avoir une raison exceptionnelle comme un montant disproportionné ou des problèmes de sécurité. Si un commerce refuse un paiement en cash, le SPF Économie conseille de lui signifier « aimablement » cette obligation. S’il persiste, il est toujours possible de le signaler au Point de Contact du SPF Economie.
« Une inscription ou une pancarte indiquant que le commerçant refuse les paiements en espèces ou certaines coupures n’est pas suffisante. Le commerçant doit fournir une raison légitime à ce refus, comme la difficulté à conserver des réserves suffisantes en espèces pour rendre la monnaie, ou les risques concrets que la présence de grandes quantités d’espèces ferait peser sur la sécurité physique », précise d’ailleurs la Banque centrale européenne.
(Source : financité)