Posts Tagged ‘finance’

Joyeux jour du paiement numérique

juillet 13, 2022

Le premier juillet, les Belges ont pu fêter le Digital Payment Day. Vous l’avez raté ? Pas de soucis, on vous fait un résumé.

Le Digital Payment Day, c’est l’initiative de la Fédération du secteur financier (Febelfin) en partenariat avec Bancontact Payconiq, Mastercard, Visa et Worldline pour nous rappeler à quel point les paiements numériques sont merveilleux.

Cette année, ces partenaires qui, soyons honnêtes, n’ont aucun intérêt à ce que circule l’argent liquide, étaient particulièrement à la fête. Car le 1er juillet 2022, ces sociétés privées qui gagnent leur vie en gérant les paiements numériques fêtaient également l’entrée en vigueur de la loi qui généralise les paiements numériques dans tous les commerces et professions libérales.

Depuis le début du mois, ces derniers ont en effet l’obligation de proposer au moins une forme de paiement numérique. Voilà qui réjouit les sociétés qui facturent ces transactions ainsi que les banques qui cherchent à tout prix à réduire le coût de la gestion et de la manipulation du cash.
En plus, à en croire une étude menée par la Vrije Unviversiteit Brussel (pour le compte des partenaires qui profitent des paiements numériques), 84% des Belges préfèrent les paiements numériques. Mieux encore, selon la fédération du secteur financier, les paiements numériques « aident également les commerçants à éviter une pénurie de pièces de 5 et 10 cents. En effet, la guerre en Ukraine entraine une pénurie des matières premières, ce qui rend plus difficile l’émission de pièces. »

Peut-on refuser le cash ?

Vous êtes un commerce et vous souhaitez aider des sociétés privées à réaliser des profits sur les paiements numériques tout en permettant aux banques de réduire le coût de la gestion des pièces et billets ? Attention tout de même, si vous avez l’obligation de proposer une forme de paiement numérique (terminal, paiement sans contact par smartphone ou même virement), le SPF Economie rappelle que les espèces constituent encore un moyen de paiement ayant cours légal.

Un·e commerçant·e ne peut donc pas refuser une transaction en cash, à moins d’avoir une raison exceptionnelle comme un montant disproportionné ou des problèmes de sécurité. Si un commerce refuse un paiement en cash, le SPF Économie conseille de lui signifier « aimablement » cette obligation. S’il persiste, il est toujours possible de le signaler au Point de Contact du SPF Economie.
« Une inscription ou une pancarte indiquant que le commerçant refuse les paiements en espèces ou certaines coupures n’est pas suffisante. Le commerçant doit fournir une raison légitime à ce refus, comme la difficulté à conserver des réserves suffisantes en espèces pour rendre la monnaie, ou les risques concrets que la présence de grandes quantités d’espèces ferait peser sur la sécurité physique », précise d’ailleurs la Banque centrale européenne.

(Source : financité)

Dans la finance, on blanchit aussi par le langage

avril 6, 2022

Une carte banche de Michaël Lucas, coordinateur général de l’ASTM asbl, ONG luxembourgeoise de développement.

Objectif : la faire passer pour une activité saine et vertueuse. Exemples de ce blanchiment : « investissement » plutôt que « spéculation », « Juridiction » plutôt qu’ »État », etc. L’imposture langagière anesthésie la critique.

La suite sur : https://www.lalibre.be/debats/opinions/2022/04/06/dans-la-finance-on-blanchit-aussi-par-le-langage-WUTDPCHNZVC5DALMYYFJ5H47NU/

Plaidoyer pour abolir et remplacer le FMI et la Banque Mondiale

mars 8, 2022

Par Eric Toussaint

Ce texte fait le bilan du FMI et de la Banque mondiale en proposant de les abolir (de même que l’OMC). Il s’agit de les remplacer par de nouvelles institutions qui mettent la priorité sur la satisfaction des droits humains fondamentaux, dans le cadre d’une nouvelle architecture internationale démocratique.

La suite sur : http://cadtm.org/Plaidoyer-pour-abolir-et-remplacer-le-FMI-et-la-Banque-mondiale

Comment BlackRock étend son influence sur les politiques climatiques de l’Union européenne

juillet 5, 2021

Après avoir ignoré le sujet pendant des années, BlackRock, le plus gros fonds d’investissement au monde et le principal bénéficiaire des dividendes du CAC40, se pose aujourd’hui en champion du climat et de la finance verte. Un nouveau rapport publié par Reclaim Finance et l’Observatoire des multinationales montre que derrière les effets d’annonce, BlackRock cherche surtout à influencer les décideurs et imposer un modèle conforme à ses intérêts, sans règles claires et contraignantes et préservant ses sources de profit.

La suite sur : http://www.cadtm.org/Comment-BlackRock-etend-son-influence-sur-les-politiques-climatiques-de-l-Union

Covid-19 : l’occasion de continuer le business – derrière le paravent médiatique (où n’arrivent que les « bonnes questions »)

janvier 4, 2021

par Alexandre Penasse

a question était simple, consistant à savoir « quelle légitimité démocratique il y a à prendre certaines décisions quand la plupart des membres qui décident et réfléchissent font partie des multinationales et du monde de la finance ». Nous étions le 15 avril, lors de la conférence de presse suivant le Conseil National de Sécurité, en pleine crise du Coronavirus. Si cette question ne nécessitait pas un talent particulier pour qu’on puisse la comprendre, nous n’attendions toutefois pas véritablement de réponse, sachant que celle-ci était pour eux impossible : on ne peut assurer conjointement le bien commun et les retours sur investissement, dans le domaine de la santé peut-être encore davantage. Il s’agissait donc de donner la preuve, à un moment où l’audience était à son comble – ce qui ne nous est jamais donné en tant que média libre –, que leur discours n’est que gesticulation spectaculaire, sorte de plan de com pour occulter ce qu’ils sont et qui ils servent réellement.

La suite sur : https://www.kairospresse.be/article/155505/

https://www.legrandsoir.info/les-prostituees-de-l-intellect-dit-il.html

Un écolo suisse en procès pour une « visite touristique » militante

décembre 2, 2020

En procès à cause d’une visite touristique militante. Mardi 1 décembre, le jeune Teo, membre du collectif Breakfree Suisse comparaissait devant le tribunal de Genève pour « refus d’obtempérer face à la police lors d’une manifestation non autorisée ». Son tort : avoir participé en septembre 2019 à l’organisation d’une visite « touristique » à la découverte des hauts lieux de la finance de Genève : BackRock, JP Morgan, Crédit Suisse, Citibank et la Société générale.

La suite sur : https://reporterre.net/Un-militant-ecolo-suisse-en-proces

Le piège se referme sur l’Europe. Deux choix s’offre à nous

avril 18, 2020

Les impacts socio-économiques de la crise du Coronavirus

avril 9, 2020

par Nabil Sheihk Hassan

Dans les lignes qui suivent, il ne sera pas question d’aborder le versant sanitaire de la crise, mais de donner un cadre d’analyse socio-économique. Sur le volet sanitaire, il semble exister un espoir au bout du tunnel. Cependant il faudra en affronter les conséquences socio-économiques. La noirceur comme la longueur de ce tunnel-là ne sont pas encore bien connues. Est-ce que la crise nous sert de bonne leçon et tout ira mieux après ? Est-ce que le moment est propice pour des avancées sociales et environnementales ? Est-ce que le capitalisme vacille sur ses fondements ?

La suite sur : https://www.revuepolitique.be/les-impacts-socio-economiques-de-la-crise-du-coronavirus/

Nous ne sommes pas en guerre, nous sommes en lutte

Une analyse socio-économique de la crise déclenchée par le COVID-19 montre que des conséquences à moyen terme pour l’emploi, la dégradation des finances publiques ou une contagion vers une crise financière sont possibles mais incertaines. À court terme, l’ampleur de la crise risque d’être aussi grande que celle de 2008, à la différence qu’elle commence dans l’économie réelle, en affectant autant la production que la consommation de biens et de services.

La suite sur : https://www.revuepolitique.be/nous-ne-sommes-pas-en-guerre-nous-sommes-en-lutte/

7 avril : Journée mondiale de la santé ! Quand les capitalistes spéculent sur les pandémies !

avril 8, 2020

Saviez vous que l’on peut spéculer sur les pandémies ? C’est à dire gagner de l’argent en investissant dans des « pandemic bonds » (obligations pandémies) ?
En cette journée mondiale de la Santé, il est utile de le savoir.

La suite sur : http://europalestine.com/spip.php?article982

Crise du coronavirus : ce système ne peut survivre, mais nous le pouvons

avril 3, 2020

par Rachida Aziz et Christophe Callewaert

Rachida Aziz, artiviste et fondatrice de Le Space à Bruxelles, laboratoire culturel autonome et décolonial récemment forcé à la fermeture, et Christophe Callewaert, journaliste à DeWereldMorgen, nous envoient depuis Bruxelles un texte d’opinion et d’analyse cinglant écrit une dizaine de jours seulement après l’annonce du confinement chez nos voisin·e·s belges. Il et elle proposent une grille de lecture de la crise du coronavirus sous l’angle de trois scénarios de traitement et sortie de crise passés. Il·elle nous invitent ainsi à penser et à contribuer à « l’émergence d’une doctrine du choc de gauche » parce qu’ « il n’y aura pas de retour à la normale, car c’est cette normalité qui était le problème » .

2008 – bail out the banks – renflouons les banques
2020 – bail out all the people – renflouons tout le monde

La suite sur : https://documentations.art/Crise-du-coronavirus-ce-systeme-ne-peut-survivre-mais-nous-le-pouvons

 » Il n’y aura pas de retour à la normale, car c’est cette normalité qui était le problème. »