Dans une interview remarquable, un haut dirigeant de la Banque centrale européenne préconise un impôt sur la fortune pour lutter contre la crise énergétique. Le fait que même une institution aussi réputée appelle à taxer les riches montre la gravité de la crise à laquelle nous sommes confrontés.
Sous Emmanuel Macron, les +riches de France s’enrichissent encore plus vite que nulle part dans le monde, et c’est le très distingué Bloomberg qui le dit dans son papier de ce 01 juillet 2019.
Selon un rapport du Crédit suisse, on dénombre plus de 120 000 grosses fortunes dans le monde. Leur capital individuel dépasse les 50 millions de dollars. Ensemble, 1 % des plus riches détiennent près de la moitié du patrimoine mondial.
La philanthropie est à la mode. Les riches de la planète se sentent de plus en plus appelés à investir de grandes parts de leur fortune dans de bonnes causes comme la lutte contre la pauvreté, la faim ou la maladie. Mais ces chevaliers blancs des bonnes œuvres nous mènent-ils vraiment vers un monde meilleur ? Ou cachent-ils d’autres objectifs derrière leurs nobles intentions ?
L’Echo de ce 17 février consacre une page à la taxation des fortunes, sur fond de débat relatif au Tax Shit. Après avoir décrit les propositions du PS et du PTB, l’article avance trois arguments favorables à cet impôt – l’équité fiscale, l’opinion favorable et le niveau de richesse des (grands) patrimoines belges – suivis de cinq « effets pervers ».
La Belgique accueille près de 20 des 100 plus grosses fortunes françaises, et les Français détiennent au moins 17 milliards d’euros dans ce pays, selon une enquête du quotidien économique L’Écho parue ce samedi écoulé.
Selon le magazine Capital, les cent plus grosses fortunes de France ont accumulé un pactole de 257 milliards d’euros en 2014 ! Ce montant a progressé de 10 % par rapport à l’an précédent.
Conditionner l’obtention d’un titre de séjour à l’épaisseur du portefeuille et à l’importance du patrimoine, l’idée fait fureur en Europe. De Riga à Amsterdam en passant par Lisbonne et La Valette, des capitales européennes monnayent les permis de séjour sur leur territoire : de 75 000 euros à 2 millions d’euros, pour s’installer tranquillement en Europe ou acquérir une nationalité tant convoitée. Enquête sur le business des « visas gold » réservés aux migrants fortunés.