par Sophie Chapelle
Le nouveau label « Haute valeur environnementale » (HVE), bien moins exigeant que le label bio, bénéficie d’un soutien massif des pouvoirs publics. Des organisations dénoncent une « illusion de transition ».
par Sophie Chapelle
Le nouveau label « Haute valeur environnementale » (HVE), bien moins exigeant que le label bio, bénéficie d’un soutien massif des pouvoirs publics. Des organisations dénoncent une « illusion de transition ».
par Laurent Castaignède
Alors que la plupart des avions restent cloués au sol, l’exigence de contreparties environnementales aux aides de l’Etat vers le secteur aérien se fait de plus en plus forte. Mais les solutions technologiques comme l’agro-kérosène et l’hydrogène ne sont que des moyens de poursuivre une fuite en avant intenable, selon Laurent Castaignède, ingénieur de l’École centrale Paris, fondateur du bureau d’études BCO2 Ingénierie et auteur de Airvore ou la face obscure des transports, chronique d’une pollution annoncée.
La suite sur : http://www.socialter.fr/fr/module/99999672/923/dcroissance_aronautique__ne_pas_cder_aux_sirnes_de_lco_krosne
Agro-kérosène ! Non, nécro-kérosène.
par Alexandre-Reza Kokabi
Dans un rapport sur la publicité publié mardi 9 juin, des associations montrent comment les multinationales s’en servent pour pousser à la surconsommation, blanchir leur image, et faire pression sur les médias. Des solutions pourraient endiguer cette influence néfaste.
La suite sur : https://reporterre.net/Comment-se-liberer-de-la-publicite-arme-de-seduction-massive-des-multinationales
« Les médias dominants ont confirmé qu’ils n’étaient pas libres.
Le Soir, le quotidien belge dit « de référence » : « L’équation est assez simple : les gens ne consomment pas. Du coup, les annonceurs ne sont plus là. Car ils n’ont tout simplement rien à vendre. Or, pour les médias, la pub, c’est le nerf de la guerre, la poutre maîtresse sans laquelle tout l’édifice s’effrite. » https://www.investigaction.net/fr/resistons-face-a-la-desinformation-appel-de-michel-collon/
par Arnaud Zacharie
Le projet de Green Deal de la Commission européenne est ambitieux. Il repose toutefois sur un plan de financement insuffisant et nécessite que les Etats membres aient la volonté politique de prendre les mesures qui s’imposent pour le concrétiser.
La nouvelle Commission européenne a présenté en décembre 2019 un ambitieux projet de Green Deal. Ce « pacte vert pour l’Europe » vise la neutralité carbone en 2050 et une baisse d’au moins 50% des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990. Dans ce but, la Commission européenne ambitionne notamment de décarboner le secteur de l’énergie, de rénover les bâtiments, de développer la mobilité durable et d’aider les entreprises européennes à innover afin de devenir des leaders mondiaux de l’économie verte et des technologies propres.
La suite sur : https://www.cncd.be/arnaud-zacharie-commission-europeenne-green-deal-green-washing
par Amélie Canonne, Maxime combes
Lors du forum économique de Davos, la France et l’Allemagne ont communiqué sur la création d’un fonds climat avec BlackRock. Un cadeau inespéré pour le plus gros gestionnaire d’actifs qui investit des milliards de dollars dans les énergies fossiles.
La suite sur : https://www.bastamag.net/climat-blackrock-greenwashing-afd-investissement-energies-fossiles
par Yann Fiévet
Face au péril climatique et aux divers avatars de l’écocide en marche les classes politiques du monde entier se doivent de virer rapidement de bord, ne plus hésiter à passer au vert dare-dare. Ainsi, il paraît que depuis l’été dernier Emmanuel Macron donne l’exemple en la matière. Un an après la démission fracassante de Nicolas Hulot l’ancien banquier d’affaires aurait enfin amorcé sa conversion vers l’écologie. Les médias les plus prompts à bien relayer la doxa officielle du pouvoir en place se sont bien sûr empressés de se faire l’écho de ce qui pourtant apparaît déjà comme une nouvelle fable à gogos. Certes, une telle conversion ne peut s’improviser. Si un jour elle doit exister, elle prendra un temps certain. Il est probablement possible de faire accepter ce réalisme. Cependant, les quelques annonces tonitruantes à coloration verte des derniers mois en France sont tellement contradictoires avec la poursuite des trajectoires habituelles qu’il est impossible de se laisser berner ne serait-ce qu’une seconde.
La suite sur : http://altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article42474
par Agnès Le Rouzic – Greenpeace Canada
Pendant des années, les entreprises ont évité, avec succès, d’être tenues responsables pour la quantité sans cesse croissante de plastique à usage unique qu’elles produisent et qui finit dans l’environnement.
Mais à en juger par la récente couverture médiatique, il semblerait que le vent commence à tourner. Il ne se passe pas une semaine sans qu’une compagnie annonce triomphalement sa transition vers un nouveau type d’emballage plus écologique que le précédent : « emballage 100% recyclable », «nouvelle paille en papier», et le fameux «plastique biodégradable ».
Or dans un monde où plus de 90% du plastique n’a jamais été recyclé, la leçon à tirer est claire : ce n’est pas parce qu’un emballage est « recyclable » qu’il sera recyclé. Les plastiques biodégradables ne se décomposent pas dans la nature et la plupart des installations de traitement des déchets n’ont pas l’équipement nécessaire pour les traiter. Quant au passage du plastique au papier, ce serait un désastre pour les forêts au niveau mondial.
Plus tôt cette semaine, nous avons publié un rapport explorant ces fausses solutions et nous les avons résumées dans une vidéo.
Notre conclusion? Pour s’attaquer réellement à cette crise mondiale des déchets, les entreprises doivent donner la priorité à la réduction des produits à usage unique afin d’éviter de créer des déchets en premier lieu. Pour ce faire, elles doivent investir massivement dans des solutions axées sur la réutilisation des contenants et des systèmes de recharge innovants.
Plus de 200 000 personnes ont déjà dit aux grandes chaînes de supermarchés canadiennes et aux grandes marques d’abandonner les plastiques jetables. Pourtant, cette industrie semble préférer la solution de facilité qui consiste à déplacer le problème plutôt que de repenser leur modèle d’affaires largement basé sur la culture du tout-jetable.
Aussi, je vous propose une action simple aujourd’hui : assurons-nous de faire passer le message sur les véritables solutions à la crise de pollution plastique en partageant cette vidéo.