Le gouvernement israélien vient de transférer le détenu administratif Salah Hamouri, qui fait partie des 30 prisonniers palestiniens qui ont entamé une grève de la faim dimanche contre la détention dite « administrative » (sans inculpation, ni dossier, ni jugement et sans détermination de la durée de la peine)
Incarcéré depuis 2020 pour « association de malfaiteurs terroriste », Libre Flot, qui rejette cette accusation, a entamé une grève de la faim. Les signataires de cette tribune demandent qu’il puisse préparer sa défense dans des « conditions décentes ».
En voulant tout optimiser grâce à l’intelligence artificielle, nous ne nous laissons pas la moindre opportunité disruptive ou créative et nous appliquons docilement des décisions que personne ne pourrait expliquer.
Une opinion de Sophie Querton, présidente du CPAS de Schaerbeek.
On le sait, l’isolement physique, psychique et affectif dans lequel le confinement a plongé des milliers de personnes peut faire apparaître l’anxiété et la dépression. Un mal-être psychologique qui n’est rien d’autre que la face cachée de la pandémie. Une face qu’il est difficile de quantifier et qui touche pourtant bon nombre de nos concitoyens.
Maher Al-Akhras est-il toujours en vie en ce 28 octobre 2020, alors qu’il en est à son 93ème jour de grève de la faim, et que organes vitaux sont déjà touchés ?
Les autorités israéliennes lui ont infligé une nouvelle punition en l’isolant dans une autre chambre de l’Hôpital Kaplan, et en laissant des israéliens haineux et déchaînés harceler, insulter et menacer sa famille dans les couloirs de l’hôpital, comme on peut le voir sur cette vidéo de la semaine dernière :
L’état d’urgence sanitaire a été prolongé jusqu’en juillet. Il permet au gouvernement de limiter les déplacements autorisés et d’imposer des mesures d’isolement et de quarantaine. Ce nouvel état d’urgence rappelle celui de 2015, contre le terrorisme. Ces dispositions d’exception risquent de devenir permanentes, alerte Sarah Massoud, du Syndicat de la magistrature. Entretien.
Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, a été sorti de l’isolement dans une prison britannique après une série de pétitions de son équipe juridique et de ses codétenus, indique son organisation.
Harcèlement scolaire : “Ne faites pas la même erreur que moi, ne cachez pas ce qui vous est arrivé”
Après ce que j’ai vécu, si j’ai un conseil à donner, et si vous subissez un cas de harcèlement, parlez-en le plus vite possible à un adulte. Une opinion de Céline, 16 ans, en cinquième humanité.
J’étais en secondaire, dans un lycée que je connaissais depuis toute petite – j’y ai passé la majorité de mon temps, depuis mes maternelles. En milieu de première, une de mes amies et moi nous sommes fâchées. Tout le monde l’aimait. Elle était la petite cheffe d’un groupe dont je faisais partie. Elle dirigeait tout mais je ne supportais pas qu’elle me dise quoi faire, alors, de temps en temps, je m’opposais à ce qu’elle disait ou me demandait. Je n’ai pas un caractère de rebelle, mais à ce moment-là, je voulais qu’on me respecte. On s’est beaucoup disputées mais sans conséquence grave.
Ils le détruisent lentement. Ils le font par le biais d’une détention illimitée qui dure depuis huit ans et qui n’a pas de fin en vue. Julian Assange est devenu l’une des icônes les plus connues de la liberté de la presse et de la lutte contre le secret d’Etat. Récemment, sa détention à l’ambassade de l’Equateur à Londres s’est accompagnée d’isolement, de règles strictes et de diverses formes de pression qui ne semblent avoir d’autre but que de le briser. Une pression destinée à détruire sa capacité physique et mentale à résister jusqu’à ce qu’il s’effondre ou qu’il sorte de l’ambassade équatorienne, déclenchant ainsi le début de sa propre fin. Parce que s’il sort, il sera arrêté par les autorités britanniques et, à ce moment-là, les États-Unis pourraient demander son extradition afin qu’ils puissent le mettre en prison pour avoir publié des documents américains classifiés. Julian Assange est dans des conditions extrêmement précaires.
Le silence sur le traitement d’Assange n’est pas seulement une trahison à son égard, mais une trahison de la liberté de la presse elle-même. Nous paierons cher cette complicité.