Israël envahit deux centres culturels palestiniens à Jérusalem-Est et arrête leurs directeurs : l’urgence d’une protection internationale.
Ce mercredi 22 juillet, la police et les services spéciaux israéliens ont envahi et saccagé deux centres culturels palestiniens particulièrement réputés, le Centre culturel Yabous, et le Conservatoire national de musique Edward Saïd. Ils ont arrêté leurs directeurs, Mme Rania Elias et M. Suheil Khoury après avoir fouillé et saccagé leur domicile. Ils ont également arrêté M. Daoud al-Ghoul, directeur de Shafaq, un réseau de centres artistiques à Jérusalem, après avoir également fouillé et saccagé son domicile. Les deux premiers viennent d’être libérés « sous conditions ».
Imaginez un instant l’inverse, vous auriez entendus les cris d’horreur et les lamentations de nos gouvernements et des mé(r)dias qui leur sont inféodés.
Nos gouvernements se prostituent sur les trottoirs des plus immondes salauds.
Où sont passées les 7 cameras de surveillance ayant enregistré le meurtre d’Iyad Hallaq ?
Le quotidien israélien Haaretz consacre son éditorial du 4 juillet à cette « étonnante disparition », alors que le gouvernement israélien a ouvert une enquête sur la mort de cet autiste palestinien, abattu à Jérusalem-Est par des soldats de la « police des frontières », il y a un mois.
Dr Samah Jabr*, le 22 avril 2020 : « J’écris ceci un jour qui a vu se confirmer une augmentation brusque, et retardée, des cas de Covid-19 parmi les Palestiniens du petit quartier de Silwan, à Jérusalem-Est. »
Israël est souvent cité en exemple dans la lutte contre la pandémie (omettant de préciser la place que les services de sécurités occupent dans ces méthodes de surveillance avancées). Mais l’inégalité face à la pandémie des populations vivant dans ces territoires est totalement occultée.
Les lois discriminatoires édictées depuis plus de 70 ans par l’État d’Israël rendent les Palestiniens plus vulnérables dans le domaine de la santé.
La situation la plus connue est celle de Gaza où le système sanitaire est dans un état désastreux après des années de blocus israélien. Quant aux besoins matériels et humains pour faire face à la pandémie, c’est la pénurie presque absolue.
« Ces situations ne sont pas l’objet du hasard : elles sont le résultat de décennies de politiques et de lois discriminatoires pour lesquelles Israël doit être sanctionné.
Il allait s’acheter un sandwich et des bonbons, en sortant de l’école, dans le quartier de Issawiya à Jérusalem Est, quand la police « des frontières » lui a tiré une balle dans l’oeil…
Au cours d’un enregistrement vidéo, des policiers se plaignent des opérations menées dans le quartier d’Issawiya à Jérusalem-est qui ne « provoquent que des problèmes supplémentaires ».
Des officiers de police israéliens postés dans le quartier palestinien d’Issawiya à Jérusalem-est ont été filmés en train de dénoncer l’inefficacité de leur opération en cours dans le quartier, si ce n’est pour provoquer délibérément les habitants.
La police israélienne ferme les yeux, quand elle n’encourage carrément pas, le trafic de stupéfiants qui ravage la jeunesse du camp de réfugiés palestiniens de Shoafat à Jérusalem-Est, rapporte le quotidien Haaretz.
Si jamais vous manquiez de raisons pour boycotter Israel, en voici une autre : la démolition sauvage de maisons palestiniennes et de magasins à Jérusalem Est, dans la Vallée du Jourdain, et à Naplouse, avec toutes les conséquences dramatiques que cela implique pour les familles expulsées.