Pourquoi Avraham Burg, qui a été président de la Knesset, président par intérim et chef de l’Agence juive, demande à Israël d’annuler son inscription en tant que Juif.
Une opinion d’Henri Goldman, membre de l’Union des Progressistes Juifs de Belgique.
Auschwitz. Ma famille a une histoire avec ce camp. Ma mère, Szajndla dite Sonia, y fut déportée de Malines en janvier 1944, avec le 23 e convoi. Peu de temps après, elle donna naissance à une petite fille qui fut doucement euthanasiée pour éviter pire. Mon père, Yisroël dit Charles, arriva un peu plus tard, avec le 24 e convoi, l’avant-dernier, accompagné de sa femme et du plus jeune de ses trois enfants. À l’arrivée, ils furent séparés sur la rampe. Mon père rentra dans le camp. Sa femme et son fils furent poussés dans l’autre file. Ils allaient prendre une douche. On ne devait plus les revoir. Leurs noms sont gravés sur les murs du mémorial juif d’Anderlecht, parmi plus de 25 000 autres noms.
« L’humour et ses limites sont un test décisif pour le respect que vous et votre parti êtes prêts à manifester à l’égard des minorités », écrit Othman El Hammouchi au président de la N-VA et bourgmestre d’Anvers Bart De Wever.
Comme Renad et Talia, jeunes palestinien et juive, nous aspirons à un monde libre de toute haine, fondé sur des valeurs de liberté, de justice et d’égalité de droits pour toutes et tous. Ensemble, nous revendiquons notre espace démocratique contre celles et ceux qui tentent de nous réduire au silence, pour défendre la justice et la redevabilité des gouvernants.
Faut-il traiter d’antisémites et condamner ces huit rescapés des camps d’extermination pour leurs comparaisons entre les politiques sionistes et celles des Nazis ? Chris Knight, anthropologiste et militant britannique pose la question, en publiant les citation ci-dessous.
Ce 6 avril 2019, dans l’Ain, on commémore, à la maison d’Izieu, les 75 ans de la rafle des 44 enfants juifs, âgés de 4 à 17 ans, et de leurs 7 éducateurs, sur ordre de Klaus Barbie, le chef de la Gestapo de Lyon. Déportés à Auschwitz, ils ont été gazés à leur arrivée.
Par Victor Ginsburgh, économiste, professeur em. à l’ULB, chercheur au centre ECARES à l’ULB et également au CORE à l’UCL (s’exprime à titre personnel).
Je ne peux pas supporter ce qui se passe en Israël, et qui date de bien avant Netanyahou. Je m’y tiendrai au moins aussi longtemps que les Palestiniens n’auront pas leur Etat et seront considérés comme des citoyens de seconde zone en Israël même.
L’apartheid est en train d’être institutionnalisé en Israël. Dans la nuit de mercredi à jeudi, par seulement 62 voix contre 55, son Parlement a voté la loi controversée sur l’Etat-Nation. Elle stipule qu’Israël est un Etat juif avant tout et que «la réalisation du droit à l’autodétermination en Israël est réservée au peuple juif». Aussi, la seule langue nationale reconnue est désormais l’hébreu, précise le texte.
Aujourd’hui, « Dans un article intitulé « Aujourd’hui, j’ai honte d’être un Israélien », écrit dans Haaretz on Sunday, Barenboïm a déclaré que la loi, votée jeudi, « confirme la population arabe comme citoyens de seconde zone ».
Benjamin Netanyahou – cet homme détestable qui a osé un jour accuser la gauche israélienne d’avoir oublié ce que c’était qu’être Juif [1] – vient de cosigner un document avec le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, dans lequel il blanchit « la nation polonaise dans son ensemble » pour le génocide de plus de deux millions de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans le document officiel dicté par la droite ultraconservatrice polonaise, des faits historiques ont été falsifiés, suivant un argumentaire grossièrement négationniste.