Emmanuel Macron a affirmé le 29 juin aux 150 citoyens de la Convention citoyenne pour le Climat : « sur le Mercosur, j’ai stoppé net les négociations ».
Pourtant, les discussions se poursuivent entre les décideurs européens et le Brésil, l’Argentine, l’Uruguay et le Paraguay pour leur permettre de ne pas renoncer à cet accord de libre-échange qui fait peser de lourdes menaces écologiques, sociales, sanitaires et démocratiques. Abandonner cet accord est pourtant la première étape pour revoir en profondeur la politique commerciale européenne.
Signez l’appel avant le 9 novembre, date du prochain Conseil des affaires étrangères, pour que la France obtienne l’abandon de l’accord UE-Mercosur à Bruxelles.
Une opinion d’Hélène Capocci et de Sébastien Snoeck, respectivement chargée de plaidoyer chez Entraide et Fraternité et expert politique chez Greenpeace Belgique.
À l’heure où la question du commerce international est enfin associée à ses impacts sur l’écologie et les droits humains, osons refuser cet accord dévastateur.
La fin de l’été devient un sinistre rendez-vous annuel des écologistes et des défenseurs des peuples autochtones au Brésil, qui voient leur lieu de vie partir en fumée en raison des feux qui déciment l’Amazonie. Alors que l’an passé l’attention médiatique criait haro sur les records dévastateurs des incendies, l’édition 2020 enregistre des résultats pires encore. Rien qu’en août, près de 30 000 foyers d’incendie ont été détectés en Amazonie brésilienne, un record depuis 2010. Une réalité qui serait freinée par l’accord UE-Mercosur ? Bien au contraire.
Un risque de pénurie alimentaire n’est, pour le moment, pas à craindre. Mais des dizaines de millions de personnes sont menacées de ne plus pouvoir manger à leur faim, du fait de l’absence de revenus, de protections sociales et de rupture des chaînes d’approvisionnement.
Optimisation fiscale au Luxembourg et en Belgique, lait contaminé, conflits avec les éleveurs, pollutions… Les scandales se succèdent depuis quelques années pour Lactalis. Sans affecter la fortune de son PDG Emmanuel Besnier, estimée à environ 12 milliards d’euros. Le groupe est nominé au prix Pinocchio « spécial agriculture ».
La nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a présenté mercredi 11 décembre aux eurodéputés son projet de « pacte vert » (ou « Green Deal »), dessinant les lignes directrices de la politique climatique européenne.
Du bla-bla vert pour ne surtout rien changer.
Libéralisme et profits, les dégâts ils s’en fichent.
« Nous devons être en ordre de marche pour la COP26, l’année prochaine à Glasgow », a dit Frans Timmermans, commissaire au Climat et vice-président exécutif du green Deal européen »
La nouvelle a failli passer inaperçue… Et ce n’est pas la macronie qui va en parler !
Le Mercosur, accord de libre-échange, signé à la fin de juin après vingt ans de tractations obscures est mort-né.
Par un vote largement majoritaire, qui a regroupé tous les groupes parlementaires hormis les libéraux (Neos), la commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale autrichienne a voté, le 18 septembre, contre l’accord commercial conclu, à la fin de juin et à nos dépends, entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay).
C’est François Ruffin qui pose la question au micro de Denis Robert sur Le Média : « Il est où le bonheur ? » Tout peut arriver, le capitalisme ne fait plus envie…
L’hiver dernier, comme toujours, j’ai offert pas mal de graines de tournesol aux oiseaux, dans la mangeoire du balcon. Ils en ont égaré en s’envolant (excès de goinfrerie ?). Les semences perdues ont germé – du moins quelques-unes. Les plants ont poussé au hasard du petit trou de terre favorable ou du micro-biotope suffisamment arrosé…
Pour moi, toute forêt est une église verte, un temple, un sanctuaire que je n’aborde qu’avec respect et discrétion car, homme, je me sais importun en ce lieu. La forêt équatoriale représente par sa luxuriance de vies ce que la nature crée de mieux. Or, l’homme souille tout, dégrade, domine, exploite, viole tous les sites de la terre depuis les sommets des montagnes aux profondeurs de l’océan, des pôles aux forêts primaires du cercle tropical, des estuaires aux falaises escarpées.
Les géants bancaires cherchent à dicter, dans la plus grande opacité, les règles qui régiront les échanges entre Union européenne et Grande-Bretagne, après le Brexit. Le lobby financier veut notamment contrôler les futures décisions en matière de régulation financière, grâce à des procédés comme la coopération réglementaire ou les tribunaux d’arbitrage. Des mécanismes, mis au goût du jour lors les négociations sur les accords de libre-échange Tafta et Ceta, qui donneraient un pouvoir considérable aux multinationales européennes de la finance. Décryptage.