Retraites, climat, même combat ? Alors que la répression se durcit partout, il est temps « d’augmenter le rapport de force contre ce gouvernement brutal », estime la militante des « Soulèvements de la Terre ».
« Comme le disait le philosophe Grégoire Chamayou dans La société ingouvernable, les autorités veulent « négocier avec les réalistes, dialoguer avec les idéalistes, isoler les radicaux et avaler les opportunistes ». Nous devons au contraire éviter ces tentatives de capture. Rester ensemble. Construire de grandes alliances et ne jamais se désolidariser les uns des autres. »
Droit de grève : dans quelles conditions les réquisitions sont-elles justifiées ?
« Les réquisitions de salariés grévistes imposées de manière unilatérale ne sont pas conformes aux recommandations de l’Organisation internationale du travail », rappelle Michel Miné, avocat au barreau de Paris.
La démocratie est-elle en crise ? Cette question, Sandra Laugier, philosophe du langage, de la politique et de la morale, ne se la pose plus. Alors que le gouvernement mène une de ses réformes les plus injustes, il lui apparaît vital de repenser le pouvoir du peuple.
« ils attribuent la même bassesse morale qui est la leur à tout le monde – celle qui considère que chacun ne va penser qu’à soi. Et là est vraiment leur erreur politique : penser que les gens sont comme eux. »
Électricité coupée chez des élus, préfecture recouverte de papier toilette… Les grévistes ne manquent pas d’idées pour s’opposer à la réforme des retraites.
En imposant la réforme des retraites sans la voter, le gouvernement fait preuve d’un double mépris : social et démocratique. Et son usage de l’article 49-3 aura des conséquences politiques dont le prix se paiera en 2027.
Une opinion de Julien Desiderio, Chargé de plaidoyer en justice fiscale chez Oxfam Belgique.
En Belgique, parmi les 10 % de revenus les plus faibles, on retrouve 75 % de femmes et dans les 10 % de revenus les plus élevés, on retrouve 71 % d’hommes.
Face aux déclarations alarmistes de l’exécutif sur les conséquences de la grève et la dénonciation de la violence des opposants, la sociologue Monique Pinçon-Charlot décrypte une « stratégie immature », classique d’une oligarchie « aux abois ».