Alors qu’ils sont produits par des entreprises qui figurent parmi les plus grandes multinationales du monde, certains médicaments se trouvent en pénurie de manière structurelle. Une situation qui n’a finalement rien de paradoxal et qui relève de la manipulation de marché.
La situation sanitaire des Palestiniens est de plus en plus préoccupante (même en faisant abstraction du covid) à Gaza sous blocus, mais aussi dans le reste de la Palestine occupée, Israël entravant quotidiennement la possibilité d’accès aux traitements, aux médicaments, ainsi qu’à la formation pour les professionnels de santé palestiniens.
Qui peut nier qu’Israël pratique un véritable ethnocide en Palestine, dans l’indifférence complice de nos gouvernements ?
Nous-mêmes en tant que citoyens, nous devons répondre à cette politique criminelle, en intensifiant la campagne internationale de boycott d’Israël, et notamment de ses médicaments génériques TEVA !
En une dizaine d’années, le pourcentage d’agents pathogènes résistants au sein d’un certain groupe de bactéries dans les hôpitaux belges a doublé. « Il est urgent de nous protéger contre les bactéries qui deviennent de plus en plus résistantes », met en garde Isabel Spriet (UZ Leuven).
« le gouvernement s’est rendu compte que viser des prix très bas n’est pas un bon signal pour encourager les entreprises pharmaceutiques à développer des antibiotiques. »
En publiant un avis explicitement favorable, la Cour des comptes donne un grand coup de pouce au modèle Kiwi du PTB. « La Cour des comptes confirme que le modèle Kiwi permet de réduire le prix des médicaments et d’en améliorer la qualité, se réjouit Sofie Merckx, députée PTB. Un tel système rapporte des millions d’euros et présente un avantage certain pour la santé publique. La Cour des comptes confirme que notre proposition est gagnante sur toute la ligne. Les patients, la sécurité sociale, les médecins et les pharmaciens : tout le monde y gagne. En outre, le modèle Kiwi est simple à mettre en œuvre. Qu’attend le ministre Vandenbroucke ? »
Nombre de résidents de maisons de retraite n’ont pas choisi d’y entrer : cette décision fut surtout celle de leurs proches ou des professionnels de santé. Rencontrés dans le Périgord, Jean et Esther résistent encore à la pression sociale. Un refus qui se conçoit : entre libertés restreintes à cause du Covid et recours massif aux psychotropes, ces établissements prennent parfois l’allure d’institutions totales.
Arrêtez d’imposer à vos vieilles et vieux ce que vous refuseriez pour vous ! Pour les Ehpad, vos vieilles et vieux ne sont que des promesses d’encore plus de bénéfice.
Une opinion de Marc Bouniton, médecin généraliste, président de l’ASBL G.R.A.S (1).
Le débat, combien légitime, sur la transparence quant au vaccin COVID, s’inscrit en réalité dans un cadre bien plus large.
La transparence des données scientifiques et les prix des vaccins COVID sont à la une de l’actualité. C’est l’occasion de souligner combien le débat manque de transparence en ce qui concerne la prise en charge par la sécurité sociale des (nouveaux) médicaments dans notre pays. Les enjeux sont cependant de grande importance, tant pour les patients que pour le contribuable : Il en va de plusieurs centaines de millions d’euros d’argent public par an, des chiffres en augmentation constante.