Cette carte blanche est signée par plus de 30 associations et à laquelle répond le Bourgmestre socialiste de la Ville, Philippe Close.
Depuis la fin du mois de mars, pratiquer la mendicité au cœur de la capitale avec des enfants âgés de moins de 16 ans est formellement interdit. Le conseil communal de la Ville de Bruxelles a en effet adopté, à l’unanimité, un nouveau règlement en ce sens. Le non-respect de la nouvelle disposition est passible d’une amende de 350 euros, mais pas au premier constat. Tout membre du corps de police est en effet tenu dans un premier temps d’informer la personne de cette interdiction, de rappeler l’existence des services sociaux de la commune et des droits de l’enfant. C’est seulement ensuite que l’amende administrative pourra être infligée. Selon la Ville, le dispositif vise à protéger les enfants.
La Ligue des droits humains, 43 personnes mendiantes à Liège et le président émérite de la Cour constitutionnelle tirent à boulets rouges sur un règlement de police régissant la mendicité à Liège. Taclé par le tribunal correctionnel de Liège en juillet dernier, ce règlement communal qui criminalise la mendicité doit à présent être abrogé, réclament les signataires.
» les sans domicile fixe protestent contre l’arrêté anti-mendicité, qui leur interdit de faire la manche pour survivre alors même que l’abri de nuit, où ils auraient pu se loger, se doucher et se nourrir sera fermé pour 4 semaines au cours de l’été – contre 3 semaines l’an dernier. »
Depuis 1993, la mendicité et le vagabondage ne sont plus des délits en Belgique. Pourtant, le Conseil communal namurois a voté ce jeudi 26 juin un règlement bannissant la mendicité dans la quasi-totalité du centre de la ville, de Jambes et de Salzinnes.
Depuis la loi du 12 janvier 1993, le vagabondage n’est plus un délit en Belgique.
La question de la mendicité n’est pas un problème facile à résoudre. Aux Etats-Unis, la ville de Middle Township (New-Jersey) traite ce sujet sensible en instaurant une mesure. S’asseoir sur un bout de trottoir est désormais réglementé.
De la « prime à la production » de 500€ promise, pour tout clandestin interpellé, aux agents de la police municipale, à l’interdiction de la mendicité, la chasse à tous ceux qui dérangent est lancée en Italie.