Posts Tagged ‘Michel Buhler’
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janvier 15, 2019
Boycott de l’Eurovision : la tribune du chanteur suisse Michel Buhler
octobre 23, 2018Après la publication par le quotidien britannique The Guardian d’une tribune appelant au boycott de l’Eurovision en Israël, et signée par 140 artistes de renommée internationale, Michel Buhler* fait le parallèle avec ceux sont allés à la coupe du monde de football en Argentine en pleine dictature militaire, pendant que des milliers de personnes disparaissent, torturées, exécutées.
La suite sur : http://europalestine.com/spip.php?article14779
« Pour nous la culture est un outil de la hasbara (propagande) de premier plan, pour nous il n’y a pas de distinction entre hasbara et culture. » (N. Ben Sheeetrit ancien délégué général du Ministère es affaires étrangères)
Le péquenot (Michel Buhler)
juin 16, 2018
Migrants
janvier 24, 2018
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Douce France
juin 18, 2017
Je me bats – Michel Buhler
janvier 4, 2017
Même si l’heure est parfois à la désespérance
Attendu que la frime gouverne et fait sa loi
Même si les années dans lesquelles on s’avance
Ont la couleur du triste et du chacun pour soi
Même si le bonheur n’est plus une évidence
Mais semble s’éloigner à chacun de nos pas
Même si l’on me dit que c’est perdu d’avance
Que le monde est ainsi et qu’on n’a pas le choix
Je me bats
Je suis d’un temps d’espoir, d’un temps de délivrance
Où l’on osait rêver, et les peuples là-bas
Faisaient tomber leurs chaînes et brisaient le silence
Oh les jolis printemps au parfum de lilas
Devant nous se levaient des matins d’innocence
Plus jamais il n’y aurait d’humiliés, de parias
Plus jamais d’esclavage, et plus de violence
N’était-ce pas simplement raison, dites-moi ?
Je me bats
Aujourd’hui les passants sous les néons sinistres
Vont chacun dans leur bulle et pressent un peu le pas
Les voyous brassent l’or, les bornés sont ministres
Et l’on met chapeau bas devant les renégats
L’époque est au commerce l’époque est aux combines
L’homme n’est qu’un objet que la finance broie
Le futile et l’idiot remplissent les vitrines
Cependant qu’au lointain ricane l’argent roi
Je me bats
Avec mes pauvres mots, qui sont mes seules armes
Avec les sacrifiés, les vaincus d’autrefois
Tous ceux qui n’avaient rien que leur sang et leurs larmes
Les mineurs, les canuts, les pioupious, les sans-droits
Avec les femmes usées, petites sœurs de misère
Des bas quartiers de boue où se terrent les rats
Avec tous ceux d’ici qu’habite la colère
Avec les méprisés et ceux qui n’oublient pas
Je me bats