Un tiers des enfants du monde sont intoxiqués au plomb, révèle un rapport de l’Institute of Health Metrics Evaluation de l’Université de Washington, publié jeudi.
Près d’un humain sur neuf souffrait de sous-alimentation chronique en 2019, une proportion appelée à s’aggraver en raison de la pandémie de Covid-19, selon un rapport annuel de l’ONU publié lundi.
D’après les dernières estimations, la faim touchait l’an dernier environ 690 millions de personnes, soit 8,9% de la population mondiale, peut-on lire dans un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), rédigé avec le concours du Fonds international pour le développement de l’agriculture, de l’Unicef, du Programme alimentaire mondial et de l’Organisation mondiale de la santé.
Soit 10 millions de personnes de plus qu’en 2018, et 60 millions de plus qu’en 2014.
Un risque de pénurie alimentaire n’est, pour le moment, pas à craindre. Mais des dizaines de millions de personnes sont menacées de ne plus pouvoir manger à leur faim, du fait de l’absence de revenus, de protections sociales et de rupture des chaînes d’approvisionnement.
Plus de 6.000 enfants de moins de cinq ans supplémentaires pourraient mourir chaque jour en l’absence de mesures immédiates, déclare l’Unicef dans un communiqué mercredi tandis que la pandémie de coronavirus continue d’affaiblir les systèmes de santé et de perturber les services courants, précise le Fonds des Nations unies pour l’enfance.
Chaque minute sont dépensés dans le monde environ 4 millions de dollars à des fins militaires. C’est ce qu’indiquent les dernières estimations du Sipri : en 2019 la dépense militaire mondiale a presque atteint les 2.000 milliards de dollars, le plus haut niveau depuis 1988 en net d’inflation. Ceci signifie qu’aujourd’hui on dépense en armes, armées et guerres plus que ce que l’on dépensait dans la dernière phase de l’affrontement entre USA et URSS et leurs alliances respectives.
De la part d’un groupe de citoyens issu de la société civile et de la sphère culturelle, de citoyens actifs dans une volonté de changer ce monde pour que ce saut de paradigme tant espéré voie le jour, pour qu’après cette crise sanitaire mondiale, on ne nous resserve pas la même soupe, devenue imbuvable.
Mesdames et messieurs les dirigeants et tous ceux qui ont du pouvoir dans ce monde, chères citoyennes et chers citoyens,
Croyez-vous vraiment que nous vivrons comme avant, le jour d’après ? Croyez-vous vraiment que nous accepterons encore d’être ces serviles citoyens suiveurs d’un monde où l’on nous a vendu une croissance soi-disant infinie comme modèle de société, avec le capitalisme financier comme adjudant, la consommation et les plaisirs immédiats comme corollaires ? Du pain et des jeux en somme. Vieux comme l’histoire !
Des centaines de rassemblements sont programmés samedi 25 janvier dans le cadre de la Journée Mondiale « Non à la guerre contre l’Iran » avec, pour la France, des rendez-vous notamment à Paris, Rennes, Grenoble, Epinal…
A Paris, à l’initiative, notamment, du Collectif « Ni Guerres ni Etat de Guerre » (CNGEG) et du Mouvement de la Paix, le rassemblement se tient entre 14 heures et 17 heures à la Fontaine des Innocents (M°/RER Châtelet/les Halles).
Un mélancolique article du Jerusalem Post intitulé « Les sommets d’Asie centrale qui montrent que Washington perd prise » nous rappelle une nouvelle fois, si l’en était besoin, que derrière les strass et paillettes de l’événementiel, l’empire américain est inexorablement engagé sur la pente descendante.