Par Owen Schalk
Dans le pillage du Congo, ainsi que celui d’autres pays du Sud, les États-Unis font le gros du boulot, alors que le Canada joue son rôle en sous-main.
Le 14 octobre 2004, un groupe de dix hommes armés a pris le contrôle de la ville de Kilwa de la province du Katanga, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), et a rapidement déclaré l’indépendance de cette province. Les sécessionnistes, membres d’un obscur groupuscule qui se faisait appeler le Mouvement Révolutionnaire pour la Libération du Katanga, espéraient obtenir le soutien de la population locale en capitalisant sur les griefs au plan local contre le gouvernement central et contre la société Anvil Mining, basée à Montréal, propriétaire de la mine de cuivre de Dikulushi située dans la région.