Les entreprises agrochimiques et semencières veulent imposer de nouveaux organismes génétiquement modifiés (OGM) sur le marché, en dehors de tout étiquetage et de tout contrôle de leur impact sur la santé et l’environnement, forçant ainsi les aliments génétiquement modifiés à se retrouver dans nos champs et nos assiettes sans que nous ne le sachions.
Dans le monde occidental, l’organisation de pseudo-consultations publiques en amont de la prise de décision semble, de plus en plus, devenir le mode normal d’action publique et de gestion de l’acceptation sociale. Le domaine des OGM n’y échappe pas. Dans l’Union européenne (UE), une consultation publique sur la législation applicable à certains OGM vient de se clore. Mais les questions posées sont dénoncées pour leur caractère orienté. Hors UE, plusieurs États qui ont récemment adopté des règles plus souples pour les nouveaux OGM ont préalablement organisé des consultations publiques… sans pour autant tenir compte des résultats de la consultation.
Dans les mois qui viennent la Commission européenne risque d’exclure les nouveaux OGM des réglementations existantes qui nous ont protégées des OGM depuis 20 ans. C’est pourquoi plusieurs dizaines d’associations européennes ont décidé de s’unir pour interpeller leur gouvernement respectif et le Parlement européen. Avec comme objectif d’agir rapidement pour préserver notre environnement, notre agriculture et notre santé. Militant à OGM Dangers, Olivier Leduc nous explique les enjeux de cette lutte.
Les grandes entreprises chimiques et semencières veulent utiliser les nouvelles techniques de manipulation du génome pour commercialiser des OGM nouvelle génération capables de s’attaquer, dans la nature, à l’ADN des insectes sauvages. La recherche scientifique pointe des risques importants de transgènes et de destruction d’organismes non-ciblés, comme les abeilles à miel, les coléoptères et les papillons, et de déséquilibre des écosystèmes dont dépend notre sécurité alimentaire.
Opposez-vous aux nouveaux OGM dans nos champs et nos assiettes !
Participez à la mini consultation du public organisée par la Commission européenne jusqu’au 22 octobre. Utilisez le formulaire ci-dessous pour exprimer vos objections à la proposition de la Commission visant à exempter les nouveaux OGM de la Directive existante 2001/18. Nous veillerons à ce que vos objections parviennent à la Commission.
Après une décision du Conseil d’État, moult « nouveaux OGM » auraient dû être retirés des catalogues des semences. Las, le gouvernement n’a rien fait. Alors que Bruxelles ouvre le débat sur le sort de ces plantes, les partisans d’une réglementation stricte mettent l’État français devant ses responsabilités.