Alors que l’Europe se dirige vers un encadrement moins strict de certains OGM, POLLINIS a remis une pétition signée par plus de 420 000 citoyens au cabinet d’Elisabeth Borne ainsi qu’à des représentants de la Commission européenne. Cette pétition doit alerter les décideurs français et européens sur l’opposition des citoyens à toute dérégulation des nouveaux OGM.
Par une décision alambiquée, la justice européenne entrouvre une brèche dans la réglementation européenne sur les semences brevetées. La Confédération paysanne craint « un déferlement massif d’OGM non identifiés ».
Grâce à ses brevets, l’agro-industrie pourrait imposer un système alimentaire « sous contrôle ». Concrètement, elle peut décider de la qualité et du prix de la nourriture, au détriment de la biodiversité, des paysans et des petits semenciers. La question du libre choix alimentaire, voire de la souveraineté alimentaire, a rarement été autant d’actualité.
Depuis que le Mexique a annoncé la mise en place d’un moratoire sur le maïs génétiquement modifié, les États-Unis multiplient les rencontres diplomatiques. Ils font pression sur le gouvernement mexicain pour qu’il revienne sur sa décision. Les États-Unis craignent de perdre l’un des principaux marchés d’exportation pour leur maïs. Les lobbys agricoles et des biotechnologies pressent Washington de déposer une plainte en vertu des dispositions de l’accord de libre-échange Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM).
En raison des tensions sur les cours mondiaux, les œufs ou la volaille sans aliments transgéniques se raréfient. Les exigences de certains Labels rouges sont dégradées.
Le 22 juillet 2022 se terminait la consultation publique menée par la Commission européenne sur un potentiel futur encadrement différencié des OGM obtenus par « mutagénèse dirigée et cisgénèse ». En parallèle, se tenait une consultation ciblée de différents acteurs européens, consultation menée par un cabinet d’étude mandaté par la Commission européenne. Selon le questionnaire adressé par ce cabinet, la Commission européenne envisage une déréglementation complète de nombreux OGM à l’aune de 2030.
Le monde assiste à un nouvel élan en faveur des semences et cultures génétiquement modifiées. Comme à l’accoutumée, les entreprises de biotechnologie et l’industrie agroalimentaire présentent les nouvelles plantes biotechnologiques comme un remède miracle aux malheurs de l’humanité, de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au changement climatique et à la perte de biodiversité. Alors que le monde est en quête désespérée de solutions, le secteur privé nourrit l’espoir que ses nouveaux OGM (organismes génétiquement modifiés) obtiennent le soutien de l’opinion publique et échappent aux réglementations en matière de biosécurité. Il en résulte une modification constante des lois, des règlements et des normes régissant les OGM dans les pays asiatiques. Cela concerne en premier lieu les produits issus de l’édition génomique, ou réécriture génomique, une nouvelle génération de technologie OGM qui a le vent en poupe et se voit octroyer des licences commerciales. Cette situation suscite une grande inquiétude chez les consommateurs et consommatrices, les communautés agricoles et les activistes.
Dans le monde occidental, l’organisation de pseudo-consultations publiques en amont de la prise de décision semble, de plus en plus, devenir le mode normal d’action publique et de gestion de l’acceptation sociale. Le domaine des OGM n’y échappe pas. Dans l’Union européenne (UE), une consultation publique sur la législation applicable à certains OGM vient de se clore. Mais les questions posées sont dénoncées pour leur caractère orienté. Hors UE, plusieurs États qui ont récemment adopté des règles plus souples pour les nouveaux OGM ont préalablement organisé des consultations publiques… sans pour autant tenir compte des résultats de la consultation.
Biscuits, pots pour bébé, œufs, chips, pesto, frites, poulet, cakes, céréales… Nous avons découvert que les recettes de nombreux aliments allaient changer à cause des problèmes d’approvisionnement dus à la guerre en Ukraine. A la place du tournesol, on trouvera de l’huile de colza ou encore de l’huile de palme. Et les importations de tourteaux de soja OGM d’Amérique pour nourrir les animaux vont également flamber.
Biscuits, pots pour bébé, œufs, chips, pesto, frites, poulet, cakes, céréales… Nous avons découvert que les recettes de nombreux aliments allaient changer à cause des problèmes d’approvisionnement dûs à la guerre en Ukraine. A la place du tournesol, on trouvera de l’huile de colza ou encore de l’huile de palme. Et les importations de tourteaux de soja OGM d’Amérique pour nourrir les animaux vont également flamber.