L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), qui fait face à un déficit budgétaire chronique, a lancé mardi un appel de 1,6 milliard de dollars (1,47 milliard d’euros) pour 2023, et appelé les pays arabes à plus de solidarité.
« Qui aurait pu prédire la crise climatique ? » La question rhétorique d’Emmanuel Macron a indigné la communauté scientifique. Elle témoigne du peu d’efforts de l’État sur cette question, selon un scientifique en rébellion.
« Alors, aujourd’hui, il faut changer de fonctionnement. Arrêtons de simplement diffuser l’information et contraignons les décideurs publics. Et cela peut passer par des actes de désobéissance civile. Ce n’est pas nous qui le demandons. Nous ne sommes pas des « écoterroristes ». C’est António Guterres, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU) en personne qui, à chaque intervention, repète que les véritables terroristes écologiques sont les gouvernements qui ne font rien contre le réchauffement climatique. S’il a tort, alors mettons-le en prison et dissolvons le dangereux ferment de l’ultragauche qu’est l’ONU. »
Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale pointe notamment des discours racistes tenus par des responsables politiques et des contrôles policiers ciblant « de manière disproportionnée certaines minorités ».
En l’absence de sanctions, pourquoi Israël se gênerait-il ? Lapid a menacé publiquement les Palestiniens de représailles si l’ONU ne revenait pas sur son vote de vendredi !
La détention arbitraire de Léonard Peltier, qui dure depuis 46 ans, a été reconnue comme telle par les organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme. Son cas a été amené devant le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire, qui a demandé sa libération aux États-Unis lors du 50e Conseil des droits de l’homme. Cependant, à ce jour, rien n’a changé dans la situation de Leonard Peltier.
Des régions entières du globe vont devenir invivables au cours des prochaines décennies en raison des vagues de chaleur qui seront plus fréquentes et plus intenses sous l’effet du changement climatique, ont averti l’ONU et la Croix-Rouge lundi.
Nous avons passé lasemaine dernière à lire et à écouter les discours des dirigeants mondiaux à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York. La plupart d’entre eux ont condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie comme une violation de la Charte des Nations Unies et un sérieux revers pour l’ordre mondial pacifique qui est le principe fondateur et déterminant de l’ONU. Mais ce qui n’a pas été rapporté aux États-Unis, c’est que les dirigeants de 66 pays, principalement des pays du Sud, ont également utilisé leurs discours à l’Assemblée générale pour appeler de toute urgence à la diplomatie pour mettre fin à la guerre en Ukraine par des négociations pacifiques, comme l’exige la Charte des Nations Unies. Nous avons compilé des extraits des discours des 66 pays pour montrer l’ampleur et la profondeur de leurs appels, et nous en soulignons quelques-uns ici.
« Nous sommes, littéralement, à la veille de la destruction. L’heure est venue de faire preuve d’une maturité politique dont les dirigeants font rarement preuve. Il incombe à Joe Biden et à Vladimir Poutine de s’assurer que, même si les événements sur le terrain en Europe sombrent dans le chaos et la violence, les dirigeants des deux plus grands arsenaux nucléaires du monde ne laisseront pas l’émotion prendre le dessus sur la raison. Les conséquences d’un échec à cet égard seraient, pour l’humanité, sans appel. »