Par Dominique Wathelet
Dès que je fus en âge de comprendre, on m’a appris qui étaient les gentils et qui étaient les méchants. Puis, j’ai appris qu’à leurs propres yeux, les méchants étaient les gentils et que nous, les gentils, nous étions les méchants. On m’a dit qu’ils se trompaient : c’était de la propagande.
La propagande des autres, donc, celle qui est visible, dénoncée, moquée, raillée parce que jamais subtile ; mais la propagande se vend au plus offrant, elle est infidèle et apatride ; la propagande, c’était elle aussi qui m’avait caché les millions de Soviétiques ayant donné leur vie pour nous sortir de la guerre ; elle qui avait mis sous le tapis des regards internationaux 70 années de coups fourrés des USA en Amérique latine et qui regardait ailleurs quand le drapeau étoilé s’écrasait par deux fois sur Hiroshima et Nagasaki.
La propagande désignait d’autres cibles quand je voulais connaître l’identité des néo-esclavagistes en Afrique. Elle a tronqué pour moi les discours de Xi Jinping, de Hassan Nasrallah, de Bachar Al-Assad, de Vladimir Poutine, de Tito, de Chavez, etc. Elle m’a, ce faisant, ôté mon droit démocratique à exercer librement mon esprit critique – tout en dénonçant à force grands cris la censure chez les autres.
Moi ce que j’en dis, c’est qu’il nous faut EXIGER la paix.
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