Des smartphones et des ordinateurs portables pour briser les tabous: un nouveau média composé d’une équipe 100% féminine entend mettre en lumière la situation des femmes, et notamment le sujet occulté des violences sexistes, dans la très conservatrice société somalienne.
« »Franchement, je doute des motivations de ce Bilan Media. Toutes les journalistes sont des femmes et elles ne font que des programmes (…) sur les femmes. Elles essaient peut-être de pousser les femmes à s’opposer aux hommes », lâche ainsi Abdullahi Adan, diplômé d’université en recherche d’emploi dans la capitale somalienne. »
Ce n’est pas ça qui va gêner les amateurs de foot; après tout, en 1978, la coupe du monde a bien eu lieu sous la dictature Argentine de Videla et son cortège de disparitions et de tortures.
Il s’agit d’une campagne qui rassemble 261 organisations de 18 pays européens et une centaine de personnalités du monde culturel, sportif et politique. En Belgique, Vie Féminine, Le Monde selon les femmes ou encore le CIRE et le GAMS en font partie.
La colère est tout : émotion, tabou, libération, danger, création, espoir, menace, femme, victime, révolution, contagieuse. Avertissement : lectrice, lecteur, si tu lis ceci, la colère risque de te gagner, toi aussi.
Je balancerai bien mes petits ressentiments Mais il paraît que je suis une fille Et une fille n’en a pas de ça (…) J’ai une drôle de rage Et je sais plus quoi en faire Dès que je la jette par terre On me dit que je saccage (1)
Elles maîtrisent les techniques de la nouvelle économie des influenceurs/euses, boostées par le regain d’activité en ligne au cours des confinements. Des influenceuses catholiques francophones, s’inspirant du mouvement des “tradwives” (né aux États-Unis sous le mandat de Trump), gagnent en visibilité sur YouTube et banalisent des discours portés par l’extrême droite. Dans l’ombre des robes que vendent ces businesswomen militantes : un fascisme décomplexé.
Par Armand Lequeux, docteur en médecine et en gynécologie, consultant en sexologie, ex-président de l’Institut d’études de la famille et de la sexualité (UCLouvain)
Vingt-deux, ce n’est pas notre nouvelle année mais le nombre de victimes de féminicide en 2021. Comment accepter nos sentiments de jalousie sans les transformer en volonté d’emprise ou de vengeance ?
Le tricot, le crochet, la broderie, sages travaux d’aiguille destinés à occuper et discipliner des femmes au foyer? Plus au XXIe siècle! Des féministes se réapproprient les arts domestiques et les utilisent comme outil original de lutte.
Tricoter un pussy hat, ce bonnet aux oreilles de chatte qui a répondu de manière humoristique aux propos sexistes violents de l’ancien président américain Donald Trump ? Broder des slogans féministes, des vulves ou des utérus revendicatifs ? Les pratiques militantes par l’aiguille sont multiples, joyeuses et surprenantes.
Ce qui s’est passé ces deux dernières années en Grèce mérite attention : Jamais auparavant dans l’histoire du pays, la question des droits des femmes n’avait fait autant de bruit dans la presse, n’a été sujet de débats publics passionnels et n’a occupé les devants de la scène politique !
Tout a commencé quand le gouvernement Mitsotakis a tenté de s’aligner sur les forces néolibérales les plus réactionnaires et obscurantistes de la planète, en lançant une attaque frontale aux droits fondamentaux des femmes.
Heureusement, c’était sans compter avec le renouveau du mouvement féministe, qui a relevé le défi ! Et voilà, comment cela s’est passé !