18 entreprises du BEL20 versent de généreux dividendes à leurs actionnaires cette année. Le PTB tire cette information des rapports annuels de ces entreprises. Le total s’élève à 8,17 milliards d’euros, soit une hausse équivalente à plus de la moitié du montant de l’année dernière. Ces chiffres sont utiles pour remettre en perspective la loi de 1996 sur le gel des salaires.
La commission des Affaires sociales de la Chambre a adopté mercredi en première lecture le projet de loi porté par le ministre des Affaires sociales Frank Vandenbroucke et mettant en place un « trajet retour au travail ».
Aujourd’hui, le conseil des ministres a approuvé un avant-projet de loi visant à contrôler et sanctionner plus strictement les travailleuses et travailleurs malades de longue durée. Selon le PTB, avec ce projet, le ministre socialiste Frank Vandenbroucke fait fausse route. « Derrière ce qui se dit en conférence de presse, les intentions sont claires : il ne s’agit pas d’améliorer le sort des travailleurs malades mais bien de les remettre au travail sous peine de sanctions. Ils seront donc les premiers à pâtir de ce projet », réagit Sofie Merckx, cheffe de groupe PTB au Parlement fédéral.
Alors qu’aujourd’hui est célébrée la Journée internationale de la sécurité et de la santé au travail, syndicats et associations dénoncent une situation déplorable en Europe et catastrophique dans l’Hexagone.
On omet souvent de le rappeler, mais tout a commencé le 13 novembre 2001. Décidant de « radicaliser la révolution », le Président Hugo Chávez a signé quarante-neuf décrets-lois parmi lesquels la loi des terres (une réforme agraire), la loi de la pêche (pour protéger les pêcheurs artisanaux), celle des hydrocarbures (interdisant leur privatisation), etc…
« Pouvoir d’achat » ! De quoi parle-t-on ? De pouvoir ? De consommation ? De revenus ? De nécessaire augmentation des salaires ? De prix ? Pour décrypter cette formule utilisée à toutes les sauces dans la campagne électorale à l’heure où l’inflation s’envole, nous avons interrogé Stéphane Sirot, historien et auteur d’un dictionnaire de la novlangue managériale édité en décembre dernier.
Le 7 février 1992, les dirigeants européens signaient le Traité de Maastricht. Ils gravaient dans ce texte les principes de base de l’Europe de la concurrence, du dumping social, de l’austérité dont on paie aujourd’hui les conséquences. Avec l’aide du grand patronat européen, ils posaient les fondations des règles et traités qui, aujourd’hui encore, mènent à bloquer nos salaires, nous faire travailler plus longtemps, privatiser nos services publics…
Les citoyens sont devenus la proie des banques, des services publics privatisés, des prêts étudiants, d’un système de soin à but lucratif et d’employeurs qui paient des salaires de misère sans aucun avantage social. La souffrance et l’instabilité vont s’aggravant et les travailleurs syndiqués se sont mis en mouvement aux États-Unis.
À la demande expresse du patronat, la Vivaldi entend imposer de nouvelles mesures de flexibilité face au variant Omicron dans les entreprises. Les prépensionnés et les personnes en crédit-temps sont, par exemple, incitées à retourner au travail. Des mesures dites « d’urgence », mais qui, deux ans après le début de la crise, tendent à se répéter. Le PTB appelle à mettre fin à cette politique de démantèlement du droit du travail et parvient à retarder le vote sur l’adoption de ces nouvelles mesures. « Une honte », selon le patronat, qui s’est empressé de manifester son mécontentement sur les réseaux sociaux.
« La priorité, c’est de renforcer le personnel qui travaille dans les secteurs critiques (soins, enseignement…), d’augmentation les salaires pour rendre certaines professions plus attractives, d’améliorer les conditions de travail et de facilier l’accès aux dispositifs de conciliation vie privée-vie professionnelle pour faire face à l’usure et à la pénibilité au travail. »