« Nous travaillons depuis bientôt vingt ans avec l’organisation de paysans palestiniens UAWC (Union of Agricultural work committees) et, avec vous, nous participons modestement à l’indépendance économique du peuple palestinien en commercialisant et en consommant les produits alimentaires issus du travail de ces agriculteurs dépendants des lois coloniales de l’occupant », écrit Jean-Marie Dansette, animateur de la coopérative « Le Philistin ».
Une opinion de M-TH Gillet, citoyenne fernelmontoise.
2029… La dernière exploitation agricole wallonne intensive a fermé ses portes. C’est bien…tout le monde s’accorde à le dire : les médias, les responsables politiques, les citoyens… C’est bien, mais c’est un peu tard pour s’apercevoir des dégâts perpétués depuis plus d’un demi-siècle par le modèle intensif. Les paysages avaient beaucoup changé, depuis 60 ou 70 ans. Les terrains en monoculture étaient de plus en plus nombreux et de plus en plus spacieux, les chemins vicinaux et les sentiers partout dans le pays avaient disparu sous des labours abusifs, plus personne n’osait utiliser ces réseaux de voies douces tant ils étaient chargés en produits chimiques et devenus extrêmement dangereux pour la santé des humains.
Après avoir adopté les propositions faites par les paysan(ne)s de tout le Venezuela pour construire la forme et les contenus de Terra TV, l’Ecole Populaire et Latinoaméricaine de Cinéma, Télévision et Théâtre leur a donné un premier atelier de réalisation audiovisuelle. De cette manière naît concrètement le réseau de producteurs(trices) audiovisuel(le)s de Terra TV. Un média stratégique au moment où les grands propriétaires déclarent la guerre aux paysans, veulent reprendre les terres distribuées aux petits producteurs, continuent à assassiner leurs leaders, à l’heure où l’agroécologie doit être développée pour briser le carcan des transnationales. Vous aussi vous pouvez appuyer la naissance de ce nouveau média en rejoignant ici les 88 premiers donateurs : https://www.helloasso.com/associations/france-amerique-latine-comite-bordeaux-gironde/collectes/campagne-de-soutien-a-la-creation-de-terratv
Emma ORTEGA, agricultrice installée dans l’Etat d’Aragua, été élue le 30 juillet dernier comme députée pour le Secteur Paysans et Pêcheurs à l’Assemblée Nationale Constituante (ANC). La télévision alternative Alba TV a eu l’occasion de discuter avec elle à propos l’importance de la Loi sur les Semences conquise par la Révolution, du quotidien des femmes paysannes au Venezuela et des difficultés que rencontre le gouvernement bolivarien dans la mise en place des conditions devant mener à la souveraineté alimentaire selon le modèle communal.
Comme chaque année, le 17 avril célèbre le triste anniversaire de l’assassinat de 19 paysannes et paysans du mouvement des Sans Terre au Brésil. Cette date a été proclamée journée internationale des luttes paysannes par La Via Campesina, le plus grand mouvement paysan international. Cette année encore les mouvements paysans et leurs alliés se rassembleront, plus déterminés que jamais, pour revendiquer leurs droits et promouvoir l’agriculture paysanne et l’agroécologie comme alternative au modèle agroindustriel destructeur. En Belgique, le Réseau de Soutien à l’Agriculture Paysanne (RéSAP) organisera des chantiers participatifs dans des fermes menacées et réclamera une meilleure gestion des terres agricoles pour mettre fin à la concentration et la disparition des terres agricoles et faciliter leur accès aux paysans.
Ce film est un des résultats d’un atelier de cinéma et d’agroécologie réalisé à Caquetios du 19 au 23 août 2016 dans l’école de formation que construit le Mouvement des Sans Terre au Venezuela, dans l’État de Lara, à plus de 400 kilomètres de Caracas. Le court-métrage “La terre est à tous” décrit de manière poétique la relation des paysan(ne)s à la terre, et sera présenté par Alba TV http://www.albatv.org ce mercredi 7 septembre 2016.
Pour la vie, pour l’accès à la terre et pour une alimentation saine : 20 années de résistances !
20 années après le massacre de El Dorado dos Carajás , le sang des paysans et des paysannes continue de couler. Mais notre résistance est plus forte que jamais
Depuis quelques années, le phénomène d’accaparement des terres a pris de l’ampleur, et avec lui ses conséquences désastreuses, notamment sur le continent africain et en Europe de l’Est. En France, on ne connaît pas pour l’instant d’investissements massifs visant les terres de la part des grandes entreprises multinationales. Pour autant, on peut bien parler de confiscation du foncier agricole, qui se développe de différentes manières, plus ou moins insidieuses. Petite typologie non exhaustive de ce qui prive les paysans et paysannes de leur outil de production.
Alors que s’achève le Forum alternatif mondial de l’eau à Marseille, la Via Campesina réaffirme le droit à l’eau. Pour ce mouvement international qui rassemble des millions de paysannes et de paysans, de petits producteurs, de sans-terre, de jeunes du monde rural, ou de travailleurs agricoles, l’eau est un bien commun au bénéfice de tous les être vivants. Il doit être soumis à une gestion publique, démocratique, locale et soutenable.