Les répressions coloniales de masse ont cette particularité qu’elles ont largement invisibilisé leurs victimes. Celle que la propagande française nomma « bataille d’Alger » n’échappe pas à cette règle. Les « paras » de Massu, « seigneurs de la guerre aux terrifiants caprices » (Sartre) savaient que leurs milliers de proies, simples « Français Musulmans » tout juste sortis officiellement de l’indigénat, étaient destinées à rester anonymes et à ne pouvoir être dénombrées. Pour plus de sûreté, ils détruisirent les archives documentant leurs crimes. Ils eurent l’impunité et les honneurs.
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