Par une circulaire, le Ministre de la Justice a demandé aux procureurs et présidents de tribunaux de condamner les appels au boycott de produits israéliens, pour cause de « discrimination à l’égard d’une nation ». Parce qu’un peuple entier – le peuple palestinien – est bel et bien « privé de ses droits les plus fondamentaux », un ensemble de personnalités s’élève contre le « mépris » du ministre pour un peuple ghéttoïsé et colonisé par Israël ainsi que ceux qui le défendent, alors que la CEDH a pourtant légitimé l’appel au boycott pour des raisons politiques, rapporte Mediapart.
Le secrétaire d’Etat bruxellois Pascal Smet (one.brussels-sp.a) s’est interrogé, dimanche lors d’une publication sur sa page Facebook, sur la poursuite de la police qui a mené au décès d’un jeune Anderlechtois de 19 ans.
L’incident a conduit à des émeutes dans la commune durant le week-end. Selon lui, ces émeutes indiquent qu’une autre approche est nécessaire à Anderlecht. Son commentaire a été critiqué par le syndicat de la police SLFP.
Notre ami palestinien Issa Amro défenseur des droits de l’Homme et membre de l’association « Youth Against Settlements » (« Les jeunes contre la colonisation ») à Hébron, fait l’objet de poursuites, non seulement de la part de l’occupant israélien, mais également de « l’Autorité Palestinienne ».
’écris ces lignes alors que les 1,8 millions d’habitants du territoire Palestiniens de Gaza vivent dans les plus grandes difficultés, et les plus grandes incertitudes. Le bilan provisoire est de 1800 morts et plus de 6 000 blessés graves, dont 85% de civils. L’électricité est là quelques heures par jour, l’eau manque, et le pays est en ruine. Les familles pleurent leurs morts. Venus s’occuper de tunnels, les soldats israéliens ont rayé de la carte des quartiers entiers et détruit des infrastructures essentielles à la population civile (hôpitaux, écoles, centrale électrique…). Rien de significatif ne se dégage sur le blocus de Gaza, qui est en lui-même un crime de guerre.
Alors, est-ce le moment de parler de la procédure quand l’idée d’un procès semble à des années lumières des besoins urgents d’un peuple qui demande seulement à vivre ?
Oui, c’est le moment. D’abord, car nos amis Palestiniens nous le demandent. Ensuite, parce que nous n’avons jamais été aussi près du but : combattre l’impunité d’Israël devant une juridiction internationale.
A visionner, ci-dessous, les interventions de M° Dominique Cochain et du militant anti-colonialiste israélien Michel Warschawski, lors du meeting du 12 décembre à Cergy (Val d’Oise) sur le thème des tentatives de criminalisation des militants de la campagne BDS en France.
Un petit club de sociétés juridiques, d’arbitres et de spéculateurs financiers internationaux alimentent un boom de l’arbitrage d’investissement, qui coûte des milliards de dollars aux contribuables et empêche de légiférer dans l’’intérêt public, d’après un nouveau rapport du Transnational Institute et du Corporate Europe Observatory.
“Profiting from injustice” (Les profiteurs de l’injustice) met à jour une industrie juridique opaque mais florissante, qui bénéficie aux multinationales au détriment des contribuables, de l’environnement et des droits humains.
L’Amérique des années 1930. Ben Harper est condamné à mort pour vol et meurtre. Son compagnon de cellule, Harry Powell, un criminel psychopathe, tente en vain de lui faire dire où sont cachés les 10 000 dollars du butin. Seul son fils, John, sait où ils sont, mais son père lui a fait promettre de ne rien dire. Powell, libéré, se rend chez la veuve de Ben, qu’il séduit en se faisant passer pour un pasteur. Comprenant qu’elle ne sait pas où est l’argent, il la tue et tente de faire parler John. Le garçon parvient à lui échapper et s’enfuit avec sa petite soeur, Pearl. Les deux enfants dérivent à bord d’une barque sur le Mississippi. Powell se lance à leur poursuite.
Rediffusions :
23.03.2011 à 14:45
29.03.2011 à 01:10 www.arte.tv