Pour rappel, ce militant communiste libanais, qui n’a tué personne, mais sur lequel la France, alliée à Israël et aux Etats-Unis, a fait porter le chapeau de différents attentats parisiens lors d’un procès truqué, est toujours en prison en France depuis 39 ans, alors qu’il est libérable depuis 1999.
Depuis le 12 décembre, une audience probatoire devant le tribunal du district sud de la Floride a commencé à examiner une affaire d’importance historique. Les États-Unis sont-ils au-dessus du droit international ?
Les conventions internationales sur l’immunité diplomatique peuvent-elles être violées par les tribunaux et les procureurs américains ? Le sort d’Alex Saab, envoyé spécial de la République bolivarienne du Venezuela, est contesté, mais des questions plus larges qui pourraient affecter la vie des diplomates du monde entier seront tranchées.
« Si les États-Unis refusent de reconnaître l’immunité diplomatique de l’envoyé spécial Saab, ce précédent mettra en péril l’inviolabilité des diplomates dans le monde entier. »
Il est l’un des détenus politiques les plus célèbres d’Égypte. Au moment de l’ouverture de la COP27, Alaa Abdel Fattah a totalement cessé de s’alimenter et de boire. Sa situation est extrêmement préoccupante. Une mobilisation internationale est plus que jamais nécessaire. Interpellons ensemble les autorités égyptiennes.
La détention arbitraire de Léonard Peltier, qui dure depuis 46 ans, a été reconnue comme telle par les organisations nationales et internationales de défense des droits de l’homme. Son cas a été amené devant le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire, qui a demandé sa libération aux États-Unis lors du 50e Conseil des droits de l’homme. Cependant, à ce jour, rien n’a changé dans la situation de Leonard Peltier.
Cette année, plusieurs organisations françaises sont rassemblées pour demander d’une seule et même voix la libération de Georges Ibrahim Abdallah, sur la base du droit.
Georges Ibrahim Abdallah a été condamné en 1987 : en droit français il est libérable depuis 1999. Et pourtant, il est toujours emprisonné, alors que la justice s’est prononcée pour sa libération ! Cela fait de Georges Ibrahim Abdallah le prisonnier politique le plus ancien dans une prison française, et à l’exception de l’Italie, probablement en Europe.
« Par deux fois, alors que le tribunal d’application des peines avait décidé la libération de Georges Ibrahim Abdallah, les ambassades des États-Unis et d’Israël, et même Hillary Clinton, alors secrétaire d’État des États‑Unis, sont intervenues pour peser sur le cours de la justice de notre pays, et obtenir qu’il ne soit pas libéré et renvoyé au Liban. »
Retrouvons-nous très nombreux samedi prochain 2 avril, date anniversaire de Georges Abdallah (il aura 71 ans ce jour là) pour exiger la libération du plus vieux prisonnier politique d’Europe, incarcéré en France depuis 38 ans, alors qu’il est libérable depuis 1999 !
JOURNÉE DE LA TERRE !
Nous célèbrerons par la même occasion la Journée de la Terre, journée de la Résistance au vol de terres, pour dire comme l’ensemble des Palestiniens et Palestiniennes que nous n’avons pas oublié le 30 Mars 1976, date à laquelle Israël réprimait dans le sang une grève générale contre la confiscation de terres palestinienne, assassinant 6 Palestiniens, et en blessant 20 autres, tandis des centaines de Palestiniens étaient arrêtés à Saknin, à 20 km au nord de Nazareth.
Plusieurs associations appellent à se rassembler ce mercredi 30 mars à 18 H 30 Place de la République.
Le vol de terres se perpétue. Et nous n’oublions pas non plus que le 30 mars est la date choisie par les Palestiniens de Gaza pour entamer les spectaculaires Marche du Retour, le 30 mars 2018, ces manifestations aux « frontières » de Gaza et des barbelés installés par Israël pour empêcher les Palestiniens de sortir du ghetto dans lequel ils sont enfermés depuis 15 ans.
La encore, Israël répondit par une répression sanglante tuant plus de 200 civils et mutilant des centaines de femmes, d’hommes, d’enfants, de soignants et de journalistes.
La journée de la Terre pour amplifier le boycott d’Israël.
Député européen et membre du parti communistes espagnol, Manu Pineda, vient d’interpeller le gouvernement français à propos de l’emprisonnement de Georges Ibrahim Abdallah, sans mâcher ses mots :
« Où se trouve la séparation des pouvoirs ? Pourquoi en 2003, alors que la Cour de Pau a ordonné sa libération, le pouvoir exécutif a décidé d’intervenir pour l’empêcher ? Pourquoi en 2012, alors que le Tribunal d’application des peines de Paris a fini par se prononcer favorablement pour la libération de Georges, Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, a refusé de signer son extradition ? C’est une honte de le dire, mais le destin de notre camarade se joue au Palais de l’Élysée et pas devant les tribunaux ».
Communiqué de la Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah :
« Il faut qu’il signe ! » : Telle est la dernière injonction de l’Etat français, lancée à la volée par le Président français, le 6 août 2020 à Beyrouth, en réponse aux cris de tous ceux qui sur son passage scandaient, une fois de plus, l’exigence légitime de la libération de Georges Abdallah. « Il faut qu’il signe ! », le tout mimé d’un geste de la main et puis plus rien : un détournement de tête et un pas qui s’accélère pour reprendre sa mascarade du jour : celle de l’homme providentiel venu rassurer et garantir la reconstruction d’un Liban terrassé. Le dossier est cette fois mieux travaillé : fini la perplexité de façade montrée à Tunis, quand lors d’un précédent bain de foule, Emmanuel Macron avait semblé découvrir le nom même de Georges Abdallah ; désormais, la réponse est toute trouvée et savamment préparée : « il faut qu’il signe ! ».
Pour complaire aux États-Unis, la détention perpétuelle de Georges Ibrahim Abdallah.
La convention européenne des droits de l’homme interdit de maintenir un condamné en prison « sans aucun espoir de sortie ». Cela semble pourtant correspondre au sort du militant communiste libanais Georges Ibrahim Abdallah, incarcéré en France depuis plus d’un tiers de siècle. La prolongation de sa détention doit beaucoup au climat créé par des attentats auxquels il est étranger.
Le militant communiste libanais croupit en prison depuis 36 ans.
Il est l’un des symboles de la cause des prisonniers politiques révolutionnaires, dont le 19 juin prochain marque la Journée internationale : Georges Ibrahim Abdallah croupit dans les prisons françaises depuis 36 ans, alors qu’il est libérable depuis 1999.