Visite guidée du “village pénitentiaire” qui ouvrira en novembre. Entre l’autoroute, le décollage des avions et le passage des trains, les habitants appellent ce lieu “la poubelle”. Qu’en sera-t-il des détenus?
Communiqué du journal L’Envolée suite à la censure du n°52 dans les prisons françaises.
Le 4 janvier dernier, par une « note de la direction » placardée dans toutes les prisons, l’administration pénitentiaire (AP) a interdit la diffusion du n° 52 du journal L’Envolée aux prisonnier·e·s abonné·e·s ; en même temps, elle a porté plainte pour diffamation et injure. Depuis vingt ans, L’Envolée soutient que les prisonniers, les prisonnières et leurs proches sont les mieux placés pour énoncer quelques vérités sur la prison. À travers cette censure et cette plainte, il s’agit de réduire au silence cet espace de libre expression, d’information et d’élaboration collective d’une critique de la prison.
Dans une attaque sans précédent depuis une douzaine d’années, plusieurs unités de l’armée d’occupation ont, sous prétexte de fouiller leurs cellules, blessé une centaine de prisonniers à Ofer, près de Ramallah, en tirant et en lâchant leurs chiens sur eux.
Vingt ans après avoir partiellement prohibé la torture, sans que cela change d’ailleurs grand-chose aux pratiques des soldats et policiers, la Cour Suprême israélienne vient de tomber le masque, en élargissant au contraire le cadre « légal » de ces traitements barbares.
L’association de défense des droits des prisonniers, qui avait déjà annoncé le chiffre de 388 Palestiniens dont 70 mineurs et 7 femmes enlevés dans toute la Palestine occupée en juin dernier par l’armée d’occupation, alerte sur le fait que 160 Palestiniens, dont 30 enfants, ont été kidnappés et emprisonnés sur la seule ville de Jérusalem Est, entre le 14 et le 25 juillet !
Nous relayons cette pétition, qui s’adresse à deux organismes internationaux qui se taisent honteusement face au sort des prisonniers politiques palestiniens en grève de la faim.
Au 35ème jour de grève de la faim des prisonniers politiques palestiniens, sans la moindre perspective de négociation, la liste de villes appelant à jeûner collectivement, en place publique ce jeudi 25 mai ne cesse de s’allonger.
Il décrit à a fois les mesures sadiques à son encontre et sa détermination à poursuivre la grève de la faim. Il nous appelle à amplifier le soutien aux prisonniers en lutte.
La non intervention de nos gouvernants face au massacre à petit feu d’hommes qui ne réclament que le respect des droits fondamentaux reconnus à tous les prisonniers du monde, est un scandale ! C’est à cause de leur silence qu’Israel peut se permettre de refuser d’ouvrir des négociations sur les revendications de base des prisonniers palestiniens. Il faut amplifier la mobilisation : dénonçons les candidats aux législatives qui affichent leur mépris des droits de l’homme et du droit international, en pratiquant l’omertà face aux crimes de guerre israéliens.